Depuis le putsch d’août 2020, la junte a été observée avec minutie. Aucun signe n’indique qu’elle va partir. Les partis politiques paniquent réagissent comme ils peuvent.
Ni la mobilisation populaire, ni une quelconque pression internationale disqualifiée, ni le boycott économique, ni des tiers neutres, tels que des organisations internationales ou des médiateurs régionaux, pour faciliter des négociations entre la junte et les forces démocratiques ne semble fonctionner.
Un peu comme dans les attitudes ‘‘dégagistes’’, il est demandé aux autorités maliennes en place, au regard du vide juridique et institutionnel (…) de créer les conditions d’une concertation rapide et inclusive, pour la mise en place d’une architecture institutionnelle, à l’effet d’organiser, dans les meilleurs délais, l’élection présidentielle.
Ceux qui souhaitent le départ ont signé une pétition car depuis le 26 mars, la junte malienne aurait dû partir.
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La junte dirigée par le colonel Assimi Goïta avait en effet décrété en juin 2022 que les militaires céderaient le pouvoir aux civils à l’issue d’une période dite de transition s’achevant le 26 mars 2024, après une présidentielle prévue pour février de la même année.
Rien, absolument rien n’est fait pour aboutir à ce résultat et tenir cette promesse.
Les institutions démocratiques, telles que les médias indépendants, les organisations de la société civile et les partis politiques démocratiques, peuvent cependant être soutenues pour maintenir la pression sur la junte et promouvoir une transition pacifique vers la démocratie.
Il est essentiel que toute action visant à faire face à une junte au pouvoir soit menée de manière à protéger la sécurité et les droits de la population civile, tout en favorisant un retour à la démocratie et à l’état de droit.
Macky Sall du Sénégal étant venu au pouvoir par les urnes a du céder à la pression du conseil constitutionnel, du peuple et de l’opposition pour s’en aller. Assimi est dans une posture différente. Il ne compte pas bouger
JULIEN BOUABRE
POUVOIRS MAGAZINE
