En Côte d’Ivoire, il a existé deux politiques du nom de Mamadou Coulibaly. L’un s’écrivant avec « C », collaborateur de Félix Houphouet-Boigny et l’autre avec un « K ». Mamadou Koulibaly, compagnon de lutte de Gbagbo Laurent nait en 1957 à Aboisso, grandit à Azaguihé et comme il est brillant il devient le plus jeune professeur agrégé d’économie de Côte d’Ivoire. On lui doit de nombreux ouvrages dont le premier « Le Libéralisme Nouveau départ Pour l’Afrique Noire, 1992, L’Harmattan »
Livre technique il met en valeur le talent et les ambitions économistes de l’enseignant. Sa rencontre avec Gbagbo, va pousser ce libéral à travailler avec la gauche. Il publie de nombreux ouvrages de lutte contre l’imérialisme : « La pauvreté en Afrique de L’Ouest », 2003, Karthala, La guerre de la France contre la Côte d’Ivoire, Mamadou Koulibaly, Antoine Ahua, Gary-K Busch, 2003, L’Harmattan, « Sur la route de la liberté, 2004, L’Harmattan ». « Les servitudes du pacte colonial, 2005, CEDA/NEI »
Koulibaly a commencé sa carrière politique en tant que membre du Front populaire ivoirien (FPI), parti fondé par Laurent Gbagbo. Il a été l’un des membres influents du parti et a occupé plusieurs postes au sein du gouvernement ivoirien, notamment celui de ministre de l’Économie et des Finances.
Il a également été président de l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire de 2001 à 2011. Pendant cette période, il a joué un rôle clé dans les débats politiques du pays et a contribué à façonner la législation ivoirienne.
En 2011, à la suite de différends avec le parti FPI, notamment avec Laurent Gbagbo, Koulibaly a quitté le parti et a fondé son propre parti politique appelé Liberté et Démocratie pour la République (LIDER). Depuis lors, il s’est positionné comme un opposant aux gouvernements en place et a continué à être une voix critique dans la politique ivoirienne que les dirigeants du parti au pouvoir ont réussi à atteindre en lui arrachant son propre parti.
Il est connu pour son franc-parler et ses positions critiques sur les questions politiques, économiques et sociales en Côte d’Ivoire. Il a également participé à des élections présidentielles en tant que candidat, cherchant à apporter des changements et des réformes dans la gouvernance du pays
