Le 7 octobre, l’Église célèbre la fête de Notre-Dame du Rosaire. Une date profondément liée à l’histoire spirituelle et aux victoires chrétiennes.
À l’origine, on a institué cette fête pour commémorer la victoire de Lépante en 1571. Obtenue après une grande mobilisation de prière du Rosaire demandée par le pape saint Pie V.
Cette victoire, alors militaire, devint comme un triomphe de la foi, de l’unité. Et de la confiance en Dieu face à un danger immense.
Le Rosaire, dans la tradition chrétienne, est comme un bouquet de roses offert à la Vierge Marie. Une chaîne de prières puissante contre les ténèbres du monde.
Aujourd’hui encore, cette fête du 7 octobre garde toute sa force. Non plus pour célébrer une victoire militaire, mais pour invoquer la paix, la réconciliation et la justice dans les sociétés troublées.
Un appel à la prière pour la Côte d’Ivoire
En ce mois d’octobre, la Côte d’Ivoire se prépare à vivre une élection présidentielle. Le 25 octobre, beaucoup annoncent cette élection tendue. Et à haut risque.
Dans ce climat de suspicion, de tensions politiques et d’inquiétude populaire, les chrétiens sont invités à reprendre le Rosaire en main.
Comme au temps de Lépante, c’est par la foi, l’humilité et la prière fervente que les peuples évitent les pires dérives.
Ce mois du Rosaire est donc l’occasion de prier Marie pour que l’élection se déroule dans la paix, la vérité et la dignité.
Plus que jamais, le pays a besoin de croyants vigilants, de citoyens responsables. Et de chrétiens engagés pour l’unité nationale.
À la place de l’indifférence ou de la peur, la prière devient un acte de foi et un geste de patriotisme profond.
Demandons à Marie, Reine de la paix, de couvrir la Côte d’Ivoire de son manteau. D’adoucir les cœurs et d’inspirer les dirigeants.
Que les paroles de haine fassent place au dialogue. Que les ambitions s’inclinent devant le bien commun, que les urnes ne versent pas de larmes.
Une victoire encore possible… par la prière
Le 7 octobre nous rappelle qu’aucune victoire durable ne se gagne par la violence ou la manipulation. Mais par la fidélité, la justice et l’amour.
Que chaque chapelet récité ce mois soit une semence de paix dans les cœurs des Ivoiriens.
Et que, sous le regard de Notre-Dame du Rosaire, la Côte d’Ivoire retrouve le chemin du pardon, de la fraternité et de l’espérance.
MARIE GNIALET
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE
