Endommagé par les pluies torrentielles, un pont à l’entrée de Bingerville menace la sécurité des automobilistes. Travaux d’urgence engagés.
Les pluies torrentielles ont frappé durement la commune de Bingerville, creusant une fosse béante à l’entrée de son principal pont.
Cette ouverture brutale que forme les eaux de ruissellement représente désormais un danger immédiat pour les automobilistes et usagers quotidiens.
Jeudi 26 juin, on a engagé des travaux d’urgence pour réparer rapidement cette partie endommagée du pont par les intempéries.
Sur le chantier, camions-bennes pleins de gravier, bulldozers en action et ouvriers casqués s’activent sans relâche, jour et nuit confondus.
Le samedi 28 juin, les équipes étaient visibles sur site, mobilisées le long du tronçon en direction du lycée de garçons.
Sawadogo Adama, responsable du chantier, assure que la fin des travaux est pour bientôt.
Son entreprise, que mandate l’Agence de gestion des routes (Ageroute), dirige les opérations avec des moyens logistiques pleinement mobilisés sur place.
On a amené des stocks suffisants de béton, sable, gravier concassé avec une équipe technique qui travaille sur une base continue.
La première étape consiste à curer entièrement le trou, à en retirer débris, eau stagnante, sédiments et matériaux désagrégés.
Une fois nettoyé, on comblera le trou par étapes, alternant couches de gravier compacté puis coulées de béton soigneusement nivelées.
Cette opération répétée permettra de rétablir progressivement l’assise de la chaussée sur toute la section du pont endommagé.
L’ensemble de la structure, qu’elle soit bétonnée ou bitumée à l’origine, sera restaurée à l’identique avec des matériaux adaptés.
Bien que la circulation soit ralentie dans la zone, aucun détournement majeur n’a été nécessaire pour l’instant, selon les autorités.
Face aux risques d’effondrement et aux conditions météorologiques, cette intervention rapide apparaît comme une priorité absolue pour l’État.
Abidjan, toujours vulnérable face aux caprices climatiques, devra anticiper davantage pour éviter d’autres urgences similaires à l’avenir.
JM AHOUSSY
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE
