Élise… Était-ce ta vraie vie ?

2 jours

Élise Tolah n’a pas survécu à ses blessures. Un véhicule que conduisait l’artiste Molare l’a percutée à Angré.

Le drame secoue l’opinion publique, soulève des questions sur l’impunité supposée de certaines célébrités. Et relance le débat sur la sécurité routière.

Violemment percutée le mercredi 2 juillet 2025, aux alentours de 16 heures, sur un trottoir d’Angré 8ᵉ tranche à Cocody — non loin d’une station essence. Le véhicule? C’est Molare qui le conduit. Tu as cédé la vie ce jeudi 3 juillet, des suites des blessures terribles subies.
Un accident… et tout bascule. Tout s’éteint.

La famille Tolah est en émoi. Monsieur Koffi, ton époux, est dévasté, meurtri dans sa chair et dans son âme.
La toile, elle, s’est embrasée à l’annonce du drame, tout autant qu’à l’identité du conducteur : Le Molare. Personnage haut en couleurs, parfois hirsute, souvent hors des cadres, habitué à flirter avec les limites, certains lui prêtent un blanc-seing venu d’en haut. Très haut.

Malgré le communiqué de la Direction Générale des Transports Terrestres et de la Circulation (DGTTc),du Directeur Général Oumar Sako. Qui confirme les circonstances du drame et annonce l’ouverture d’une enquête administrative, en parallèle d’éventuelles poursuites judiciaires — la polémique enfle.


Les internautes s’affrontent.

Les cyber-activistes montent en première ligne. Johnny Patcheco surgit des profondeurs numériques. Hassan Hayek, lui, monte au créneau pour défendre son ami Molare.

Le communiqué lapidaire de l’artiste n’a rien arrangé. Il a même nourri les colères.
Tous les regards sont désormais tournés vers le Procureur de la République. Chacun s’interroge sur les infractions retenues et les peines encourues. Certains qualifient Le Molare du showbiz  d’anti-valeur. D’autres d’intouchable.

Et Élise, dans tout cela ?
Aura-t-elle eu le temps de vivre sa vraie vie ?
La question fait écho à celle posée dans le roman de Claire Etcherelli : la vie brisée d’une femme modeste, qu’emporte un destin social brutal, entre inégalités, argent, rapports de classe… et voiture.

Car oui, encore une fois, l’automobile — qu’elle ait deux, trois ou quatre roues — s’impose comme une menace permanente lorsqu’elle est maniée sans conscience.

Pendant que Maury soigne son bras cassé et que la justice tente de faire la lumière, la route, elle, a volé une âme.

Tama César

photo:dr

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