Installée à Washington, devenue directrice Afrique à l’Atlantic Council, Rama Yade s’eest engagé aux côtés de la Côte d’Ivoire pour structurer ses infrastructures énergétiques. Tout en poursuivant son combat pour une droite fidèle à ses idéaux.
Rama Yade vit à Washington depuis 2021, assumant la direction Afrique de l’influent Atlantic Council américain.
Elle travaille main dans la main avec la Côte d’Ivoire pour financer ses projets d’infrastructures énergétiques ambitieuses.
Hier, elle a rencontré le ministre Sangafowa Coulibaly pour renforcer la coopération dans les secteurs énergie et minerais stratégiques.
Cette audience s’inscrit dans la continuité de l’accueil à Atlantic Council du Premier ministre Patrick Achi et de Nialé Kaba.
À Houston et New York, elle accompagne le ministre ivoirien dans sa quête de diversification des partenaires internationaux et investisseurs.
Rama Yade explore désormais les synergies entre diplomatie, financement privé et souveraineté énergétique de ce pays ami.
Cette collaboration montre sa volonté de servir l’Afrique autrement, loin des projecteurs, mais avec efficacité renouvelée.
Elle continue pourtant de porter ses idées politiques, depuis la droite sociale, hors des cercles franco-européens habituels.
Sa fidélité à la «vraie droite» demeure intacte : mérite, liberté d’entreprendre, égalité réelle et refus du racisme.
Elle observe avec inquiétude l’idéologie extrémiste gagner du terrain à droite, en particulier l’alliance Ciotti-RN assumée.
Le mot « wokisme » lui semble un raccourci impoveri : elle a déjà milité pour les Noirs de France avec force, lucidité.
Son histoire, née au Sénégal, formée à Sciences Po, administratrice du Sénat, puis secrétaire d’État au gouvernement Sarkozy, forgée.
Aujourd’hui, elle continue d’écrire sa propre trajectoire, entre diplomatie énergique et réflexion internationale incisive.
Rama Yade croit toujours que le combat politique ne s’arrête pas à un mandat, mais qu’il se cultive à chaque nouvelle mission.
Elle reste fidèle à ses valeurs, dénonçant les dérives droitières, refusant la compromission, et choisissant la solidarité active.
Entre débats énergétiques à Abidjan et stratégies numériques à Washington, elle continue d’être cette voix indépendante, exigeante, vivante.
Loin des flashs, elle préserve une intimité tranquille à Washington, sans jamais abandonner les combats qui l’ont construite.
Présente auprès de sa fille Jeanne, elle propage l’exemple : chuter, pleurer, recommencer, et ne jamais compromettre ce qu’on croit être juste.
Aujourd’hui, Rama Yade devient ce visage hybride, à cheval entre deux rives, entre deux combats, profondément fidèle à elle-même.
ETHAN GNOGBO
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE