Le débat sur l’aide à l’Ukraine soulève des questions stratégiques et politiques sur l’avenir du conflit et des alliances.
Depuis trois ans, les États-Unis ont investi plus de 120 milliards de dollars en Ukraine, mais ce soutien s’affaiblit progressivement.
L’arrivée d’une nouvelle administration à Washington intensifie les interrogations sur la pertinence et la gestion des fonds destinés à l’Ukraine.
Le président Trump a récemment affirmé que les États-Unis avaient offert 350 milliards, un chiffre largement contesté par diverses sources officielles.
Les estimations les plus fiables évaluent plutôt cette aide entre 119,6 milliards et 183 milliards, selon les différentes méthodologies comptables utilisées.
L’Union européenne a réaffirmé son engagement en faveur de l’Ukraine et prévoit une nouvelle aide militaire de 20,9 milliards.
Depuis 2022, les dix principaux donateurs ont collectivement accordé 280 milliards d’aides militaires, financières et humanitaires à l’Ukraine.
Environ 85 % de cette aide totale provient uniquement des États-Unis et des pays membres de l’Union européenne réunis.
Les États-Unis restent les premiers donateurs, ayant fourni 119,6 milliards, dont 67,2 milliards en assistance militaire à l’Ukraine.
L’Union européenne et ses institutions suivent avec 118,5 milliards, incluant 54,6 milliards en aides financières et 52,4 milliards militaires.
Le Royaume-Uni se positionne troisième contributeur avec 15,5 milliards, dont 10,5 milliards spécifiquement alloués à l’assistance militaire.
Le Japon se distingue en apportant 9,6 milliards en aides financières, bien que son soutien militaire demeure extrêmement limité actuellement.
Le Canada , avec 8,7 milliards, contribue principalement à l’aide financière et militaire, tout en renforçant les capacités humanitaires ukrainiennes.
La Norvège, l’Australie, la Suisse, la Corée du Sud et la Turquie complètent ce classement des dix plus grands donateurs actuels.
La Chine accroît son budget militaire de 7,2 % afin de consolider son influence stratégique et militaire dans la région pacifique.
Taïwan subit des pressions croissantes pour augmenter ses dépenses militaires et se prémunir contre une éventuelle offensive chinoise future.
Le Japon est également incité à accroître son budget militaire, tout en conservant une indépendance vis-à-vis des pressions étrangères.
Les marchés financiers réagissent fortement à l’intensification de la course aux armements et à l’évolution des politiques sécuritaires internationales.
L’Allemagne, avec son indice DAX, affiche une hausse de 22 %, tandis que le S&P 500 enregistre une légère baisse comparable.
L’euro s’est renforcé face au dollar, effaçant les pertes subies après les résultats de l’élection présidentielle américaine récente.
Les actions des grandes entreprises de défense européennes, comme Leonardo, Thales et BAE Systems, connaissent une croissance financière spectaculaire actuelle.
Rheinmetall, fournisseur majeur de véhicules blindés, a doublé sa valeur avant une chute soudaine liée aux discussions diplomatiques récentes.
CAMUS BOMISSO
photo: dr
POUVOIRS MAGAZINE