Lors de son passage à Duékoué le samedi 21 juin 2025, Vincent Toh Bi Irié a exprimé : « Plus jamais ça ! »
Ce cri du cœur a été prononcé en présence des familles ayant souffert des violences post-électorales meurtrières de l’année 2011.
Face aux veuves, orphelins et proches des victimes, il a dénoncé les drames que provoque une mauvaise gestion politique.
Pour éviter d’autres crises graves, il a insisté sur l’importance d’un processus électoral crédible, inclusif et totalement apaisé.
Dans une déclaration officielle, il a affirmé que la mémoire des morts commande un changement profond des comportements politiques.
Il a appelé la classe politique ivoirienne à prendre ses responsabilités pour préserver l’unité nationale et protéger les populations civiles.
Son message visait aussi à interpeller les institutions en charge des élections sur la nécessité d’être impartiales et vigilantes.
Cette rencontre faite d’une forte émotion a renforcé son engagement à œuvrer pour une paix durable et sincère.
Après Duékoué, il s’est rendu dans les localités de Dibobly et Dah, situées dans la région de Bangolo profondément marquée.
Là-bas, il s’est présenté non seulement comme un candidat, mais surtout comme un homme porteur d’espoir collectif partagé.
Il a promis d’incarner un leadership nouveau, capable de concilier justice, réconciliation, progrès social et développement équitable.
Dans tous ses discours, Vincent Toh Bi Irié met en avant les leçons tirées des souffrances endurées par la population ivoirienne. « Trop de peur. L’élection ne doit plus être un moment de peur ou de division. Il est temps de construire une démocratie inclusive et apaisée », a-t-il affirmé devant des chefs traditionnels, des représentants de femmes et de jeunes réunis pour l’occasion. Il a appelé les leaders politiques à plus de responsabilité dans le discours public, M. Irié a souligné l’importance d’un processus électoral transparent et inclusif. « Nous avons une responsabilité collective : celle d’éviter que les divisions politiques ne dégénèrent en conflits communautaires », a-t-il ajouté.
JULIEN BOUABRE
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE
