Rassemblés à Paris, des militants ivoiriens ont exprimé leur volonté de voir un homme continuer à incarner la stabilité nationale.
La place publique s’est transformée en scène politique où les visages, les chants et les drapeaux criaient leur soutien sans détour.
Des centaines d’Ivoiriens venus de différents coins d’Europe se sont retrouvés à Paris pour défendre une cause qu’ils jugent cruciale.
Ils portaient le même message dans leurs mains : la nécessité d’une continuité politique pour préserver les équilibres fragiles du pays.
L’événement s’est déroulé sous un soleil estival, avec des danses, des chants et des pancartes portées comme des bannières sacrées.
L’ambiance rappelait un festival patriotique : entre musique, slogans et appels vibrants, la foule s’est tenue unie dans son objectif.
Des figures politiques ivoiriennes Mamadou Touré et Myss Belmonde Dogo, ont répondu présentes, apportant leur caution à une mobilisation qui prenait des allures de rendez-vous stratégique.
Les organisateurs décrivent un élan citoyen spontané, alimenté par le besoin de rassurer, stabiliser et prolonger un certain modèle gouvernant.
Des discours se sont enchaînés, porteurs d’arguments soulignant l’urgence d’une candidature synonyme d’expérience, de maîtrise et de développement maîtrisé.
Le lieu choisi, symbolique, a permis à la diaspora d’Europe de se sentir écoutée, visible, et active dans les décisions nationales.
Ce rassemblement, qualifié d’historique par certains participants, s’inscrit dans une dynamique globale de soutien avant une échéance majeure à venir.
L’événement fait écho à des rencontres similaires organisées à l’intérieur du pays, toutes marquées par un même ton et une ferveur.
Plusieurs responsables locaux ont salué cette ferveur, la considérant comme un indicateur de cohésion, même loin des terres ivoiriennes.
Les intervenants ont également souligné l’importance du rôle de la diaspora, non seulement économique, mais aussi politique et symbolique.
Une marée de foulards orange, d’écharpes frappées de visages connus et de pancartes appelait à maintenir le cap politique actuel.
Les organisateurs préparent maintenant le grand congrès à venir, ultime étape vers une confirmation officielle attendue avec impatience par les militants.
À Abidjan, les pré-congrès se succèdent, chaque région apportant son soutien, comme pour balayer les doutes et renforcer la légitimité.
Le calendrier s’accélère, les lignes se resserrent. Mais l’objectif demeure clair : désigner une figure qui rassure et fédère encore.
À quelques mois du scrutin, chaque geste, chaque mot, chaque mobilisation compte pour orienter l’opinion. Et poser les bases d’octobre.
La diaspora, souvent silencieuse, affirme désormais son droit de regard, sa capacité d’action et sa place dans la stratégie nationale.
Le message est lancé depuis la capitale française. Le moment n’est pas au changement, mais à la continuité réfléchie et maîtrisée.
JULIEN BOUABRE
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