Après le péage d’Anyama: 2 morts

3 semaines

L’asphalte encore humide portait les traces d’un choc brutal. Deux véhicules, deux destins, une collision mortelle au cœur de la nuit.


Il était 2h50 ce vendredi 6 juin lorsque l’alerte a été transmise aux sapeurs-pompiers militaires du GSPM.
Un accident grave s’est produit après le péage d’Anyama, en direction d’Azaguié, sur l’axe Anyama–Adzopé très fréquenté.
Sur place, les secours découvrent un camion benne encastré dans une fourgonnette, les tôles tordues bloquant les corps sans vie.
Deux personnes sont mortes sur le coup, prisonnières de la carcasse métallique, malgré l’intervention rapide des forces de secours engagées.
Deux autres victimes, grièvement blessées, ont été stabilisées puis transférées d’urgence à l’hôpital général d’Abobo Baoulé pour des soins intensifs.
Le GSPM a mobilisé une équipe complète : véhicule de secours routier, ambulance de réanimation, unité spécialisée en interventions d’urgence.
Une opération de désincarcération a été immédiatement lancée pour extraire les dépouilles coincées dans l’habitacle complètement disloqué.
La gendarmerie nationale, le FER et les pompes funèbres ont également assuré la sécurisation et les constats techniques nécessaires.


On n’a pas précisé l’origine du drame.

Mais l’intensité de l’impact laisse supposer une vitesse ou une imprudence importante.
Ce genre d’accident, malheureusement fréquent sur cette route, soulève des interrogations sur la prudence des conducteurs et l’entretien des véhicules.
L’émotion est vive chez les riverains. Témoins impuissants de la scène, et auprès des familles des victimes totalement bouleversées.
Chaque tragédie routière nous rappelle la fragilité humaine et la responsabilité partagée de rouler avec vigilance, patience et respect des règles.
Les services du Fonds d’entretien routier doivent renforcer les actions de prévention pour éviter que cette route devienne un couloir funèbre.
Les conducteurs de poids lourds et de véhicules légers doivent redoubler de prudence, surtout la nuit où les risques augmentent considérablement.
Dans cette nuit noire, ce sont deux vies qui se sont arrêtées, sans avertissement, au détour d’une simple route nationale.
La violence des chocs routiers laisse rarement une seconde chance. La prudence est souvent le seul airbag entre la vie et la mort.
Respecter les distances de sécurité, adapter sa vitesse, anticiper les dangers : voilà les gestes simples qui sauvent des vies humaines.
Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de cette collision tragique entre le camion benne et la fourgonnette.
Hier vendredi, la Côte d’Ivoire pleure encore deux de ses fils, emportés sur une route qu’ils n’auraient jamais dû quitter ainsi.

JULIEN BOUABRE

photo:dr

POUVOIRS MAGAZINE

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