L’auteur FAM est au Sila au Stand 65 pour signer son livre « Transmissions » épais de 323 pages.
Trois mois seul face à l’écran,
mais deux ans à laisser le feu couver,
à écouter l’histoire mijoter dans les replis du silence.
Puis un jour, le monde vacille.
Le chaos gronde, la fumée monte.
Et il devient impossible de se taire.
Alors est née Transmissions.
Un cri doux, un appel vibrant.
Un livre de 323 pages, porté par la nécessité d’intervenir,
d’invoquer les voix d’ombre et de lumière,
les grandes âmes du passé,
celles qui, jadis, guidaient sans bruit.
Ce livre, édité par Les Fabriques de Kailcedra,
tient en deux pôles comme deux battements de cœur :
l’ancrage — profond, enraciné dans la terre de soi,
et la vision — tendue vers l’avenir, vaste et mouvante.
Avancer, dit-il, c’est tenir ces deux bouts :
la mémoire et l’espérance.
Dans cette aventure intérieure,
Kehor surgit —
personnage fulgurant, déstabilisant,
entre manga, science-fiction et autobiographie éclatée.
Il bouleverse tout.
Est-il réel ? halluciné ?
Ou simple écho d’une voix enfouie qui soudain se met à parler ?
Pas de film ici, malgré le regard du réalisateur.
Juste l’écriture.
Le seul geste possible pour poser ce voyage.
Écrire pour expurger,
Pour exister,
écrire pour dire que le silence aussi peut faire vaciller l’équilibre du monde.
Et FAM signe ce livre.
Trois lettres.
Un prénom, deux noms,
deux rives d’une même histoire familiale : Franck, Mounié, Amblard.
Mais aussi fam, la famille, la matrice,
et l’énergie féminine qui palpite dans chaque ligne,
intuition, mémoire, transmission.
Ce livre est une goutte,
une goutte de plus dans l’océan
de ceux qui veulent faire,
dire,
ne pas laisser le monde partir sans avoir tendu la main,
sans avoir murmuré à ceux qui viendront :
« Voici ce que j’ai tenté de transmettre. »
ALEX KIPRE
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE
