4 avril: enlèvements, une tragédie secoue Abidjan; ça recommence malheureusement

2 mois

Le 4 avril, nous commémorons une tragédie qui a secoué Abidjan en 2011, mettant en lumière la radicalisation.

Ce jour-là, un commando armé, composé d’hommes avait enlevé des clients du Novotel. Les ravisseurs cherchaient principalement des cibles. Démontrant ainsi leur violence et leur idéologie extrême. Le directeur français, Stéphane Frantz di Rippel, a tenté de protéger ses clients en mentant. Il avait nié la présence de journalistes au sein de son établissement.

Malheureusement, malgré ses efforts, il a été pris en otage avec d’autres personnes. On a plus tard retrouvé leurs corps dans la lagune près d’Abidjan. Cet événement rappelle l’instabilité politique qui a eu a régner alors en Côte d’Ivoire.

Des exactions multiples contre des civils, symbolisant la violence d’une période marquée par la radication des postures et positions politiques.

Aujourd’hui, 14 ans plus tard, les positions politiques semblent se radicaliser à nouveau. Un personnel politique immature, parfois déconnecté des leçons du passé, semble vouloir raviver ces tragédies.

On s’insulte, on croit avoir raison d’un bord comme de l’autre. Comme en 2011. Malheureusement. Le retour de telles violences est une menace pour notre avenir commun. Il est crucial de dénoncer et d’alerter contre la montée de ces tensions, qui risquent de raviver des souvenirs douloureux.

Les autorités ivoiriennes et françaises avaient ouvert une enquête pour punir les responsables de cet acte barbare. Cependant, à l’heure actuelle, certains signes inquiétants laissent penser que l’histoire pourrait se répéter si les leçons ne sont pas tirées.

Ce 4 avril doit donc être un moment de mémoire, mais aussi de vigilance, pour éviter le retour de tels événements tragiques.

ETHAN GNOGBO

photo:dr

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