GLENDALE, ARIZONA - AUGUST 23: Republican presidential nominee, former U.S. President Donald Trump takes the stage during a campaign rally at Desert Diamond Arena on August 23, 2024 in Glendale, Arizona. The rally, held in partnership with Turning Point PAC and Turning Point Action, comes come two weeks after Democratic presidential nominee U.S. Vice President Harris held a rally at the same location. (Photo by Rebecca Noble/Getty Images)
4 semaines

La dette publique des États-Unis est aujourd’hui estimée à plus de 34 000 milliards de dollars, et elle augmente.

Chaque année, le gouvernement fédéral dépense plus que ce qu’il perçoit par les impôts. Entraînant un déficit budgétaire. Pour combler ce manque, le Trésor américain émet des bons, des billets et des obligations.

Les banques centrales et les investisseurs utilisent ces titres, en période de crise financière. En 2024, la dette nationale représente une accumulation des déficits budgétaires passés. Ajustée des éventuels excédents.

Actuellement, les États-Unis doivent 8 500 milliards de dollars à des investisseurs étrangers. Soit environ un quart de leur dette totale. Cela soulève des questions sur la posture des détenteurs étrangers vis-à-vis de cette dette. Notamment dans un monde de plus en plus conflictuel.

En décembre 2024, les pays détenant la plus grande part de la dette américaine sont le Japon, la Chine et le Royaume-Uni. Suivis de nombreux autres pays.

Le Japon est le plus grand détenteur étranger de la dette américaine avec 1 000 milliards de dollars. Suivi par la Chine avec 759 milliards et le Royaume-Uni avec 723 milliards. D’autres pays, comme le Luxembourg et les Îles Caïmans, détiennent respectivement 424 et 419 milliards de dollars. En tout, les détenteurs étrangers possèdent 8 500 milliards de dollars de la dette nationale américaine.

Concernant le remboursement de la dette, les États-Unis ne sont pas obligés de la rembourser entièrement.

Comme de nombreux pays, les États-Unis remboursent principalement les intérêts et le principal des obligations arrivant à échéance. La gestion de la dette est ainsi plus centrée sur la capacité du pays à gérer le rapport entre la dette et le PIB. À la fin de l’exercice 2024, ce ratio était d’environ 98 %, sous le seuil critique des 100 %.

Sous l’administration de Donald Trump, une doctrine visant à contenir les dépenses fédérales a influencé la gestion de la dette. Le Département de l’Efficacité Gouvernementale (DOGE) que dirige Elon Musk, identifie et élimine les dépenses inutiles. L’objectif de ce département était de réduire le « gaspillage » gouvernemental, estimé à 2 000 milliards de dollars. En ciblant des agences fédérales spécifiques.

Les États-Unis continuent ainsi à gérer leur dette en fonction de leur croissance économique, de leurs besoins budgétaires et de leur capacité à générer des ressources fiscales.

CAMUS BOMISSO

photo:dr

POUVOIRS MAGAZINE

OPINIONS

DU MEME SUJET

Politique: le 6 est devenu 9 !

Pendant que le Ghana prospère sur les sentiers de la vertu et

L’écrivaine Achidie aborde la folie de Trump

Chimamanda Ngozi Adichie la grande écrivaine féministe nigériano-américaine a son nouveau et