Il y a cinq ans, le lundi 17 février 2020, Amadou Gon Coulibaly saluait un engagement historique.
Ce jour-là, à Abidjan, il reconnaissait la volonté des acteurs politiques d’organiser des élections démocratiques et apaisées.
Le message marquait la fin des discussions de la seconde phase du dialogue politique engagé en janvier 2020.
Ce dialogue visait à finaliser les travaux liés au nouveau code électoral de la Côte d’Ivoire.
Dans son discours, Amadou Gon Coulibaly exprimait une satisfaction légitime.
« La participation active de tous augure des lendemains meilleurs pour notre démocratie », déclarait-il devant l’assemblée réunie.
Il soulignait que chacun souhaitait des élections sans tensions ni violences.
Les échanges avaient permis d’identifier des points de convergence, des accords, des désaccords et plusieurs recommandations.
Les discussions portaient sur plusieurs aspects importants du processus électoral ivoirien.
Les participants avaient convenu d’augmenter le cautionnement exigé aux candidats pour l’élection présidentielle.
Ils s’étaient aussi accordés sur l’introduction du parrainage électoral pour renforcer la crédibilité du scrutin.
Une autre avancée concernait la réduction du seuil de suffrages nécessaires pour obtenir le remboursement du cautionnement.
La lutte contre la transhumance politique figurait également parmi les mesures discutées et approuvées.
Amadou Gon Coulibaly assurait qu’il transmettrait les conclusions au Président Alassane Ouattara.
Le gouvernement devait ensuite examiner ces propositions et décider des mesures à adopter.
La première phase du dialogue politique avait eu lieu entre janvier et juin 2019.
Elle avait conduit à la recomposition de la Commission Électorale Indépendante (CEI).
Cinq ans plus tard, cet engagement demeure une étape essentielle dans l’histoire politique de la Côte d’Ivoire.
Le dialogue politique de 2020 restera gravé dans la mémoire collective.
ETHAN GNOGBO
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE
