Heureusement qu’un prix porte son nom depuis mars 2022. Rosine Diodan, une figure emblématique du journalisme ivoirien est décédée. Laissant derrière elle un héritage durable.
Son parcours, qui a débuté en 1975, avec une passion inébranlable pour le journalisme, la formation et la transmission du savoir. Son influence a façonné l’évolution de la presse ivoirienne et elle restera à jamais un modèle pour de nombreuses générations de journalistes.
Après des études de journalisme au CESTI de Dakar, ainsi qu’à Paris et au Canada, Rosine Diodan s’est imposée comme une figure de proue dans la presse écrite. Elle a notamment contribué à des publications de renom telles que Femme d’Afrique et Ivoir’Soir, où elle a non seulement écrit. Mais a également dirigé avec une rigueur professionnelle exemplaire. Elle a porté Ivoir’Soir à bout de bras. Devenant une véritable référence dans le domaine.
Rosine Diodan a eu un rôle crucial dans la formation de plusieurs journalistes ivoiriens.
Elle a agi en tant que mentor pour de jeunes talents, leur transmettant son savoir-faire, son expertise et son éthique professionnelle.
Elle a formé plusieurs journalistes comme Honorat De Yedagne, Amédée Assi, Abdoul Bakary et Agnès Kraidy…
Après sa retraite en 2005, Rosine Diodan n’a pas cessé son engagement envers la transmission du savoir. Elle a poursuivi sa mission en tant que formatrice à l’Institut des Sciences et Techniques de la Communication (ISTC Polytechnique). Où elle a continué à impacter la nouvelle génération de journalistes jusqu’en 2017. Elle a su transmettre une vision rigoureuse et éthique du journalisme, sensibilisant ses élèves à l’importance de la vérité, de la responsabilité et de la professionnalité.
Le monde des médias ivoiriens pleure aujourd’hui la perte d’une pionnière. Son influence continuera d’inspirer les journalistes d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Bien qu’un AVC l’a laissée affaiblie jusqu’à son décès, son héritage demeure vivant à travers les journalistes qu’elle a formés, inspirés et soutenus.
Rosine Diodan reste un modèle de dévouement à la profession, de rigueur intellectuelle.
ETHAN GNOGBO
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE