Le 16 janvier 2017 est effectivement une date importante pour la politique de la Côte d’Ivoire.
Ce jour-là, Daniel Kablan Duncan a prêté serment en tant que vice-président de la République. Devenant ainsi le premier à occuper ce poste créé par la nouvelle Constitution de 2016, dans le cadre de l’instauration de la Troisième République. Cette nomination marquait un tournant dans l’organisation politique du pays, avec la mise en place de ce nouveau rôle dans le système exécutif, en complément du président.
Le rôle du vice-président en Côte d’Ivoire, comme décrit dans la Constitution de 2016, est de seconder le président de la République. Le vice-président SE charge de certaines fonctions. Mais il prend également la relève en cas de vacance de la présidence, en cas de décès, de démission ou d’incapacité du président.
Initialement, la Constitution de 2016 avait prévu l’élection du vice-président au suffrage universel.
Mais en raison de la situation politique au moment de l’adoption de la Constitution, le président Alassane Ouattara a nommé Daniel Kablan Duncan en janvier 2017. Avec l’accord du Parlement, pour occuper ce poste transitoire.
Le vice-président ne peut plus être élu directement sous le système actuel, comme le stipule une révision constitutionnelle en 2020. Le président de la République de Côte d’Ivoire l’y nomme directement avec l’accord du Parlement. Et en cas de vacance, il ne succède plus « de plein droit » au président. Mais de manière intérimaire.
En 2020, Koné Tiémoko a été nommé deuxième vice-président, suivant l’évolution de la fonction et de la structure politique de la République.
Cette journée du 16 janvier 2017 demeure une date importante dans l’histoire politique de la Côte d’Ivoire.
ETHAN GNOGBO
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE