Hommage à George Benson: Abijazz a vu juste

1 mois

Il est juste et essentiel de rendre hommage aujourd’hui à un guitariste qui, malgré la distance, continue d’inspirer et de rayonner au-delà des frontières.

Notamment grâce à l’initiative de Gérard Konan, Président Antoine Tako, de Marie Hélène, à travers la structure Abijazz. Grâce aussi à l’orchestre du bassiste Guy Roland Sakia, au jeu de Bona qui devra épouser les jeux de Stanley Clarke, Louis Johnson, Jack Mc Duff qui ont accompagné Benson. Cet hommage, initié par des figures passionnées et engagées du milieu musical, met en lumière l’impact intemporel de George Benson, un prodige du jazz. Son talent transcende les continents.
Eloigné des fans  et de son milieu pour des raisons de santé, Benson avait « décidé de ralentir un peu le rythme et de passer plus de temps à la maison avec la famille ».

Aujourd’hui, George Benson, à 82 ans, annonce son retour sur scène avec une série de 4 concerts aux États-Unis. Las Vegas (25 et 26 avril), Lincoln (16 mai) et Temecula (18 mai).

Il est d’autant plus pertinent de souligner l’importance de cet artiste dans le paysage musical international. En effet, ce retour, après une période de repos nécessaire pour des raisons de santé est une célébration de sa carrière. Mais aussi un message d’espoir et de résilience. « Mon amour pour la performance et la connexion avec mes fans est aussi puissant qu’au début de ma carrière. J’ai hâte de partager ce prochain chapitre » avec ses « fans du monde entier ».

Ce qui montre qu’il a bien l’intention de repartir enflammer les scènes tout autour du globe ! Une excellente nouvelle pour les fans de jazz et pour la musique en général. Un message fort pour tous ceux qui, à travers le monde, ont été témoins de son incroyable parcours.

Ce retour est célébré en France, dans le sud, chez Le bloom la Seyne – Samedi 18 janvier à 20H30. HOMMAGE A GEORGE BENSON. Avec Breezin trio: Jean Philippe Sempere (guitare) Franck Lamiot (orgue Hammond) Piero iannetti (batterie).
Ce retour qu’on célèbre aussi deux semaines plus tard, à Abidjan, la destination Jazz en Afrique de l’ouest en particulier. Il est aussi un signe de reconnaissance envers ceux qui, comme feu Dez Gad, le compositeur du tube « Joe Will » ont su rendre hommage à cette figure emblématique.

À Matthieu Nanguy, qui a évolué vers une carrière de musicien de film. C’est vrai qu’il lui manque, bien qu’il soit technique, peut-être l’expressivité de Benson. Mais Nanguy possède la même couleur musicale. Cette générosité créative, même dans la distorsion ou l’absence, évoque le souffle de cet artiste légendaire.

Enfin, bravo à AbiJAZZ. Bravo à Charles Yane, qui, en ce moment même, prépare à faire vibrer la salle de l’Institut Français de Côte d’Ivoire avec les sonorités de Benson. La force de l’hommage réside dans sa capacité à rassembler, à célébrer l’artiste. Tout en renforçant les liens entre les générations et les cultures musicales. Car même loin, sur le sol africain, George Benson continue de marquer les esprits.

Ces hommages lui donnent de la force maintenant. Pour que son influence continue à résonner dans les cœurs des mélomanes du monde entier. Pourvu que des images lui parviennent et ce n’est pas le plus difficile à faire. Rêvons d’un concert ici à Abidjan avec Benson et Charles Yane. Les deux artistes en ont un besoin. L’un pour ses racines l’autre pour toucher les cimes.

AK

photo:dr

POUVOIRS MAGAZINE

 

OPINIONS

DU MEME SUJET

Hommage à George Benson: le son « bensonien » a fait défaut

La salle de l’Institut Français de Côte d’Ivoire était hier vendredi pleine

Tribute to Benson: Charles Yane et le Fusion Band en répétition pour investir le 31 janvier l’institut français

Charles Yane ne vit pas de musique, mais sa passion pour cet