Hamed Savadogo appelle à la réconciliation et à la coopération renforcée entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso en 2025

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Hamed Savadogo, une figure de proue de la jeunesse burkinabè en Côte d’Ivoire, président du Conseil national de la jeunesse burkinabè en Côte d’Ivoire (CNJ-Burkina) et de la Plate-forme Efforts de Paix, a pris la parole en ce début d’année pour exprimer ses vœux et aborder des questions cruciales concernant les relations entre les deux pays.

Dans un message de vœux adressé aux autorités ivoiriennes et burkinabè, Savadogo a souligné l’importance de la fraternité historique et des liens solides entre les deux nations.

« À l’aube de l’année 2025, je souhaite adresser mes vœux de bonne santé et de succès aux autorités de Côte d’Ivoire et du Burkina Faso. N’est-il pas essentiel de rappeler la communauté de destin qui unit nos deux peuples ? Il est impératif que les gouvernements burkinabè et ivoirien œuvrent en parfaite harmonie pour le bien-être de leurs populations respectives .»

Sur un ton plus politique, Savadogo a salué le leadership d’Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire, mettant en exergue sa capacité à maintenir un climat de paix malgré les défis sécuritaires dans la région ouest-africaine.

« C’est l’occasion de féliciter Son Excellence le président Alassane Ouattara pour son leadership remarquable. Il a su démontrer qu’il est un véritable bâtisseur et un homme de vision, garantissant à son pays un environnement pacifique dans un contexte sous-régional marqué par les menaces djihadistes. »

Le président du CNJ-Burkina a également exprimé sa gratitude envers la Côte d’Ivoire pour son accueil chaleureux des réfugiés burkinabè fuyant les violences terroristes qui ont dévasté certaines régions du Burkina Faso.

« Nous ne saurions trop exprimer notre reconnaissance à la Côte d’Ivoire pour avoir ouvert ses portes à nos concitoyens en détresse, qui cherchaient un refuge face à l’insécurité croissante. »

Sur la situation intérieure du Burkina Faso, Hamed Savadogo a salué la détermination et la résilience du capitaine Ibrahim Traoré, président de la Transition burkinabè.

« Le Burkina Faso traverse des moments difficiles, mais il est important de féliciter le capitaine Ibrahim Traoré et son gouvernement pour leur engagement patriotique face aux attaques terroristes. Ils nous offrent des raisons d’espérer en un avenir meilleur pour notre nation. »

Le président du CNJ-Burkina a également évoqué les nouvelles nominations diplomatiques burkinabè en Côte d’Ivoire, en particulier l’arrivée de nouveaux diplomates dans les trois consulats burkinabè présents sur le territoire ivoirien. Cette démarche, selon lui, témoigne de la résilience des relations diplomatiques entre les deux pays, malgré les tensions suscitées par les événements politiques internes au Burkina Faso, notamment le changement de régime depuis la Transition.

En conclusion, Hamed Savadogo a exprimé son vœu profond de voir les relations entre Abidjan et Ouagadougou se normaliser.

« Mon souhait pour cette nouvelle année est de voir le président Alassane Ouattara et son “fils”, le capitaine Ibrahim Traoré, prendre la décision de sceller une réconciliation durable. Le cadre idéal pour cette réconciliation pourrait être la réactivation du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC), qui pourrait permettre de surmonter les obstacles diplomatiques actuels. Que Dieu accorde cette rencontre, car elle pourrait dissiper les nuages qui assombrissent nos relations. »

Le discours de Hamed Savadogo s’inscrit dans un contexte marqué par les défis sécuritaires régionaux et la nécessité de renforcer la coopération entre les États membres de la CEDEAO pour faire face à l’extrémisme violent.

Sophie BLE

Pouvoirs Magazine

 

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