Ce jour, le 6 novembre dernier, Kamala Harris, vice-présidente des États-Unis, a certifié la victoire de Donald Trump.
Dans le système électoral américain, le président élu prendra officiellement ses fonctions le 20 janvier prochain. Cependant, avant cela, le Sénat, réuni en congrès, procède au comptage des votes des grands électeurs.
Ce n’est qu’à l’issue de ce processus que la victoire de Donald Trump sera officiellement annoncée et certifiée. Dans de très rares cas, des contestations peuvent être soulevées, mais elles sont généralement résolues rapidement par des procédures internes bien établies.
Ironie du sort, c’est l’actuelle vice-présidente, candidate battue, et présidente pro tempore du Sénat, Kamala Harris, qui conduira les débats.
Tout devrait se passer pacifiquement, comme l’a promis Joe Biden après la défaite de sa vice-présidente.
Il est important de noter qu’il y a quelques années, après les élections présidentielles, les partisans de Donald Trump, battu, avaient interrompu le même processus. Ils avaient envahi et saccagé le Capitole en tentant de bloquer la certification de la victoire de Joe Biden.
Malgré cette malheureuse parenthèse, c’est le vice-président de Donald Trump, Mike Pence, qui avait sereinement mené la séance. Validant ainsi la victoire de Joe Biden.
Au-delà de la mise en œuvre de cette procédure, c’est la robustesse de la démocratie américaine qui se déploie sous nos yeux. En effet, il est possible d’être au pouvoir et de perdre les élections que l’on a supervisées, sans que le pays sombre dans le chaos.
TAMA CESAR
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POUVOIRS MAGAZINE