18 décembre: suav’anniversaire pour la plume de Man et d’Abobo, Yaya Diomandé

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En ce 18 décembre, Man se souvient avec fierté de son fils, Yaya Diomandé, qui souffle aujourd’hui ses 34 bougies.

Ce jeune prodige, dont l’esprit effervescent et le regard curieux défient les frontières, a transformé une simple passion en un destin extraordinaire.

Après avoir décroché son baccalauréat, Yaya quitte les montagnes de l’Ouest pour Abidjan, la cité aux mille lumières et aux rêves en construction. Il y forge son avenir, collectionnant les diplômes comme des étoiles dans une nuit sans fin. D’abord un BTS en finance-comptabilité, ensuite un BTS en transport-logistique, puis une maîtrise en droit.

Mais derrière ces réussites académiques, un autre feu brûlait en lui, celui des mots.

À Abobo, sa cité d’adoption, Yaya devenait un témoin silencieux de la vie qui palpite, danse et souffre. Toujours scotché à son téléphone, il notait tout, des éclats de rire des enfants aux rêves brisés des cireurs de chaussures. Le soir venu, dans le calme de sa chambre, il recopiait ces fragments d’humanité dans un cahier, tissant des fils d’histoire et de vérité.

De ces pages noircies est né Abobo Marley.

Un roman vibrant comme un battement de cœur, riche de « nouchi » et de FPI (Français-populaire ivoirien). Ce texte, miroir des espoirs et des désillusions d’Abidjan, a ébloui le jury du prestigieux prix littéraire « Voix d’Afriques ». Devant 372 manuscrits, le sien a résonné plus fort. Emportant les suffrages du jury présidé par Abdourahman A. Waberi.

Abobo Marley, publié aux éditions JC Lattès, raconte l’histoire de Moussa, un petit cireur de chaussures rêveur, qui scrute l’horizon. Habité par  l’envie d’aller à « Bengué« , cette Europe fantasmée où les jours seraient meilleurs. Ce roman n’est pas seulement un récit, c’est un pont entre les réalités ivoiriennes et les rêves universels.

Aujourd’hui, Yaya Diomandé, auteur couronné, est une fierté pour Abobo, pour Man, pour la Côte d’Ivoire entière.

Que cet anniversaire soit une ode à son talent, à sa résilience, et à la magie des mots qui transforment une vie. Joyeux anniversaire, Yaya, et que ta plume continue d’illuminer des cœurs.

AK

photo:dr

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