L’Union européenne, créée après la Seconde Guerre mondiale, combine harmonieusement l’amour et la raison pour une union prospère.
En 1950, la déclaration Schuman a marqué un tournant, plaçant les industries du charbon et de l’acier sous gestion commune. Six pays ont signé, jetant les bases de l’UE.
Les premiers pays membres de l’UE ont adhéré dès 1958 : la Belgique, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas. D’autres ont suivi au fil des décennies, l’Irlande et le Danemark en 1973, la Grèce en 1981, et bien d’autres après 2004.
Le PIB de l’UE a atteint 16 600 milliards de dollars en 2022, représentant la troisième économie mondiale.
En 2023, selon des révisions optimistes, il a même frôlé les 17 000 milliards.
Les trois grandes économies de l’UE – Allemagne, France et Italie – contribuent à plus de 50% du PIB total.
Les secteurs clés de l’économie de l’Union sont dominés par les services, représentant 72,4% du PIB. L’industrie suit avec 20,1%, tandis que la construction et l’agriculture, bien que présents, pèsent moins. L’agriculture représente moins de 2% de l’économie de l’UE.
Les perspectives économiques à court terme sont inquiétantes. Selon le FMI, l’UE fait face à des défis majeurs : guerre en Ukraine, inflation élevée et stagnation des salaires. Les réformes sont cruciales pour stimuler la croissance et alléger les pressions économiques.
La croissance prévue pour 2025 est faible, avec seulement 1,2% pour la zone euro. L’Allemagne, en particulier, connaîtra une croissance modeste de 0,8%. Les pays d’Europe centrale et orientale sont particulièrement vulnérables à la baisse de productivité.
CAMUS BOMISSO
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE