Le 2 novembre 2013, cela fait déjà onze ans que Ghislaine Dupont et Claude Verlon, journalistes de RFI, sont partis. C’était au Mali.
Cet acte tragique a suscité une onde de choc à l’échelle internationale. Dix ans après cet événement, les proches des deux journalistes estiment que les réponses concernant les circonstances de leur mort demeurent insuffisantes.
Créée par France Médias Monde en leur hommage, une Bourse est attribuée chaque année à un(e) jeune journaliste et un(e) jeune technicien(ne) africains. La remise de la Bourse 2023 se fait chaque année le jeudi 2 novembre. Une date que les Nations unies marquent comme « Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes ».
Ghislaine Dupont, âgée de 57 ans, et Claude Verlon, 55 ans: on les avait enlevés lors d’un reportage à Kidal, au Mali.
On les avait tragiquement tués.
Leur assassinat s’est produit quelques mois après l’opération française Serval. Lancée pour contrer des groupes jihadistes menaçant Bamako.
Al-Qaïda au Maghreb islamique a revendiqué ce drame. L’enquête judiciaire est toujours en cours en France. Et on n’a pas encore fait la lumière sur les circonstances exactes de leur mort. Des zones d’ombre persistent, comme l’a souligné maître Marie Dosé. L’avocate de l’Association des amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon.
Elle a affirmé que des avancées avaient été réalisées, mais que la suspension de la coopération judiciaire entre Bamako et Paris compliquait la situation. « Il ne faut jamais clôturer vite un dossier comme celui-là. Il faut attendre, persévérer et espérer une future coopération entre les deux pays », a-t-elle déclaré.
Le souvenir de Ghislaine Dupont et Claude Verlon demeure vivant, et leur héritage continue d’inspirer de nouvelles générations de journalistes.
MARIE GNIALET
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE