Le gouvernement a suspendu les salaires des 26 principaux « meneurs » de la grève du 15 au 17 octobre 2024.
Cette décision a également entraîné une retenue sur salaire pour tous les autres grévistes, correspondant aux trois jours de grève.
Cette décision concerne le Conseil des ministres du mercredi 30 octobre 2024, qu’a présidé le président de la République, Alassane Ouattara.
Le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, a déclaré que le mouvement était illégal. Et que, conformément à la loi, on a suspendu les salaires des meneurs. Les participants à la grève ont également subi une retenue sur leur salaire.
M. Coulibaly a ajouté qu’une procédure disciplinaire serait lancée contre les meneurs de cette grève illégale dès la semaine prochaine.
Le Conseil des ministres a chargé le ministre en charge de la Fonction publique de prendre les mesures nécessaires pour examiner les recommandations du séminaire.
Ce séminaire a eu lieu du 24 au 26 octobre et avait pour but de relancer le dialogue social.
Des organisations syndicales, en particulier dans le secteur Éducation-formation, avaient observé cette grève pour réclamer une prime trimestrielle de l’État.
Malgré le caractère jugé « illégal » de la grève, les responsables syndicaux ont décidé de la maintenir, malgré l’absence de nombreux membres.
Le rapport final sur les primes annuelles a été remis mardi à Anne Ouloto, ministre d’État en charge de la Fonction publique. Le montant total proposé pour ces primes dépasse 400 milliards de francs CFA par an.
ETHAN GNOGBO
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE