Grève du primaire : pourquoi Gnogbo Paul fait coincer

1 an

Les enseignants du primaire sont en grève du 15 au 17 octobre, et cette mobilisation met en lumière des inégalités profondes et persistantes.

Ils expriment leur mécontentement face aux primes de risque qu’on accorde facilement aux agents de santé. Aux forces de défense et de sécurité. Tandis qu’eux sont laissés pour compte.
Les enseignants, qui sont dans 192 syndicats, estiment que leur travail mérite une reconnaissance équitable. Tant sur le plan financier que social. Leur lutte va bien au-delà des simples augmentations de salaire.
Elle vise à revendiquer la dignité de leur profession et la reconnaissance de leur rôle crucial dans l’éducation nationale.

Cependant, un syndicat s’oppose à cette mobilisation collective : le MIDD.

Paul GNOGBO, anciennement Secrétaire général national de ce syndicat, se retrouve à la tête de la MUGEF-CI le 17 février 2021. Il succède ainsi à Mesmin Comoé. Bien qu’il ait été plébiscité pour un mandat de cinq ans par ses camarades, son attitude actuelle suscite des interrogations.

En tant que président du MIDD, on l’accuse de ne pas soutenir la grève.

Ce qui soulève des questions sur ses motivations réelles. Les enseignants se demandent s’il défend réellement leurs intérêts. Ou s’il cherche avant tout à préserver les avantages et privilèges liés à son statut de président.

Cette situation met en lumière des fractures au sein de la profession, alors que les enseignants se battent pour obtenir la reconnaissance qu’ils estiment mériter. Les frustrations s’accumulent, car le sentiment d’injustice s’intensifie parmi les professionnels de l’éducation.

Beaucoup d’entre eux voient dans l’absence de soutien de certains leaders syndicaux une trahison de leurs luttes passées. Cela pourrait fragiliser leur mouvement et créer des divisions potentiellement dévastatrices au sein des syndicats.

Les revendications des enseignants vont au-delà de simples considérations salariales. Ils souhaitent également une véritable solidarité de la part de tous les syndicats.

Afin de faire entendre leur voix face aux autorités et aux décideurs.

Leur objectif est de lutter efficacement contre les inégalités de traitement qui minent leur profession. Ils veulent rappeler à la société que leur rôle est essentiel pour le développement de la nation. Et aussi qu’ils sont des acteurs clés dans la formation des futures générations.

Le défi pour les enseignants est d’overmonter ces divisions internes, tout en restant unis face aux enjeux cruciaux qui les concernent. Ils doivent trouver un moyen de concilier leurs intérêts et leurs luttes individuelles pour construire un front uni.

Cette grève, gangrenée par des tensions internes, soulève des questions fondamentales sur l’avenir des droits des enseignants en Côte d’Ivoire.

La lutte pour l’égalité des primes, pour un traitement équitable et pour la reconnaissance de leur profession est plus que jamais d’actualité. Les enseignants ne se battent pas uniquement pour des augmentations. Ils se battent pour une réforme profonde du système éducatif, qui doit reconnaître leur importance et leur valeur.

Dans ce contexte, il est crucial de porter un regard critique sur la manière dont ces luttes sont menées et sur la capacité des syndicats à s’unir pour défendre les intérêts communs.

En conclusion, la grève des enseignants du primaire est un appel à la solidarité et à la reconnaissance. C’est un cri de ralliement pour une profession qui, malgré les obstacles, reste déterminée à obtenir justice et respect.

Mais comme le Midd est une sécrétion du Rhdp grâce à qui Gnogbo Paul est devenu Pca, tout coince. On a chargé Gnogbo Paul de faire échouer toute velléité.

Les enseignants espèrent néanmoins que leur mobilisation sera entendue. Et qu’elle marquera le début d’une transformation significative dans la manière dont leur rôle est perçu et valorisé au sein de la société. La lutte continue, et il est impératif que tous les acteurs concernés prennent conscience des enjeux cruciaux qui en découlent.

MARIE GNIALET

photo:dr

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