La chanteuse de R&B répond aux questions de Pouvoirs magazine
Quelle est la chanteuse locale pour laquelle vous éprouvez du respect?
Mes influences sont ailleurs dans le R&B mais j’aime beaucoup Josey parce qu’elle est une femme ivoirienne. Et je respecte énormément son parcours, qui n’a pas été facile. J’admire sa voix car atteindre sa technique demande beaucoup de travail. Ce qui révèle et permet de comprendre qu’elle est une bosseuse. Enfin, j’aime tout simplement sa musique.
De quoi “Dilemme” est le nom ?
“Dilemme” est une chanson que j’ai remixée de l’interprète Lous and the Yakuza. J’aime beaucoup son style et je m’en inspire énormément. Quand elle a émergé, je me suis dit : « C’est ce genre d’artiste que je veux être. Moi-même, utilisant les mots pour mon art et pour me libérer. » La chanson, et plus précisément le couplet que j’ai écrit, parle d’une situation vécue par une amie. Cela reflète un ras-le-bol partagé sur la question de l’engagement au sein de notre génération
Quel regard posez-vous sur le Rap Ivoir?
J’aime beaucoup le rap ivoire. C’est une musique que j’écoute souvent et qui, à mon avis, reflète ce que les jeunes écoutent ici. C’est fun, sympa, et c’est une belle branche parmi la diversité musicale que nous avons.
Vous êtes née Zadi. Fille d’un brillant homme manager et de communication et désormais poète aussi. Nièce également bien de Zaourou que de Kessy, deux grands monuments. Chacun brillant dans son milieu respectif. Est-ce compliqué ou facile d’être une Zadi?
Il est difficile d’être un ou une Zadi car ce nom de famille vient avec la pression d’exceller. Cette pression que je me mets moi-même ainsi que celle des autres. Nos prédécesseurs ont tracé le chemin et je veux leur montrer que je suis à la hauteur.
PROPOS RECUEILLIS PAR
pouvoirs magazine
photo:dr
