Albert Pahimi Padacké, l’ancien premier ministre tchadien ne peut gager sur la transparence du 6 mai prochain pour la présidentielle à laquelle il est candidat.
Selon lui, c’est un match amical entre le Président de transition et son Premier ministre qui n’est pas véritablement candidat face ou contre lui. C’est une cohabitation, un arrangement il ne peut y avoir de duel. L’un garde son poste de Président, l’autre protège celui de Premier ministre.
C’est la quatrième fois qu’Albert Pahimi Padacké, candidat RNDT-Le Réveil, qui tient ces propos, se présente à une élection présidentielle au Tchad. Par le passé, le candidat malheureux avait incriminé la fraude électorale. Il maintient cette accusation : « Nous ne pouvons gager sur la transparence de cette élection », regrette-t-il.
Parmi les principaux candidats en lice le 6 mai se trouvent l’actuel président de la transition, Mahamat Idriss Déby, ainsi que son Premier ministre, Succès Masra. La population en a marre qui a fini un ramadan sans électricité et le pays est éclairé à 30%.
On le baptise désormais de berceau de l’obscurité.
300 jeunes ont été massacrés dont on ne parle plus.
S’il est élu, Padacké va travailler avec les partenaires traditionnels et ceux qui pensent à la construction démocratique
1000 soldats français sur le sol tchadien, 3 bases militaires. Tout cela doit changer
MARIE GNALET
POUVOIRS MAGAZINE