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Pouvoirs magazine a reçu l’annonce du décès premier Représentant résident de l’Unesco en Côte d’Ivoire par le bureau d’Abidjan de l’institution.

Il était de tous les pays d’Afrique. Il aura servi à Dakar, Abuja, Bamako, Kinshasa avant d’atterrir  à Abidjan, en Côte d’Ivoire, lui qui a commencé sa carrière à Paris au siège.

Il était de tous les rendez-vous culturels, de tous les soutiens au domaine de l’éducation de la culture car son rôle à Abidjan, était de coordonner les activités de l’organisation dans le pays et de veiller à la mise en œuvre de ses programmes et projets dans les domaines de compétence de l’UNESCO.

La silhouette d’Ydo Yao était partout. On se souvient de lui lors de l’hommage à Bernard Dadié au palais de la culture qui porte son nom. Et de lui dans de nombreuses autres cérémonies au cours desquels il intervenait avec la plus grande des discrétions mais la plus haute efficacité avec des discours de haut vol.

On l’entendra plus. Sa voix connait une extinction, sa lumière s’est éteinte !
Spécialiste de l’éducation, Ydo Yao on salue son leadership, sa belle humanité et sa vision qui lui permettait de lire et soutenir que :

« Dans les 20 à 30 prochaines années, la gouvernance mondiale devra incarner deux valeurs principales : la coopération et l’innovation. À travers ces deux volets, les actions de cette future gouvernance devront faire ressortir et faire exister la tolérance, le vivre ensemble, la fraternité et la solidarité entre les peuples.

Car la Covid-19 par exemple, a prouvé la fragilité de nos systèmes, malgré leur complexité, a été criarde devant la solidité des liens entre les individus. Liens, d’ailleurs révélés par cette crise sanitaire mondiale, démontrant la symbiose existante entre les peuples »

Titulaire d’un doctorat en Linguistique et didactique des langues de l’Université de Grenoble (France) et d’un diplôme de troisième cycle en diplomatie et études stratégiques, obtenu au Centre d’études diplomatiques et stratégiques de Paris. Il est né en Côte d’Ivoire, de parents originaires du Burkina Faso.

 

HARON LESLIE

POUVOIRS MAGAZINE

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