Football/drame : Un académicien de J.M. Guillou meurt sur le terrain à Bingerville

1 an

Abdoulaye Diawara, surnommé Diabis a trouvé la mort en pleine séance sur le terrain de football de Bingerville. C’était à l’occasion du stage pour obtenir la licence d’entraineur

Cet après-midi de Lundi 15 avril 2024, le staff de la Direction technique national était en plein stage de formation pour licence d’entraineur. Au moment d’un exercice, Diabis, pris d’un malaise est tombé subitement sur le dos et n’a plus bougé.

Ses amis alentour n’ont rien pu faire qui ont été dépassés par la soudaineté et le déroulé des faits.

Il venait de rendre l’âme. De nombreux encadreurs sont dans la tristesse et la peine, impuissants devant le départ d’un des leurs qui venait de célébrer mercredi passé, 43 ans.

Parmi eux, Alain Gouaméné, encadreur des Eléphants qui a pris sur lui de joindre les proches.

L’instant d’un battement de paupière et Aruna Dindané, Eboué Emmanuel, N’Dri Koffi Romarick, Kolo Touré, Zézé Venance, Baki, Né Marco pour ne citer que ceux-là sont informés. Mafitini, la mère des académiciens est touchée.

La mère des premiers enfants de Diabis en France également. Et bientôt toute sa famille à Abidjan.

Adrien Guillou son collaborateur avec lequel il travaille à Djekanou pour l’Académie Jean Marc Guillou est affligé. Il vient en moins de 4 semaines de perdre deux de ses proches. Sa mère, la sœur cadette de Jean Marc Guillou et maintenant son plus proche collaborateur Diabis, Abdoulaye Diawara à l’état civil.

Agé de 80 ans, J.M. Guillou est ménagé.

Diabis avait été recruté à Treichville dans les années 1994-1995 par Jean Marc Guillou afin d’être formé et devenir un des athlètes de la première promotion baptisé « Johan » de l’Académie Mimosifcom.

Il jouait au poste de défenseur central, servi par son 1,79m pour 77 kilos. De 2003 à 2004, il avait évolué à l’Asec, puis s’est envolé pour l’Europe pour jouer de 2004 à 2008 à Ksk Beveren en Belgique, de 2008 à 2012 à Ksc Hasselt, avant de finir au Paris Fc en 2013.

Diabis avait rejoint Jean Marc Guillou pour se négocier une carrière de coach à l’Académe de Jean Marc Guillou au Mali avant de venir à Djekanou.

En fin de compte, la mort de Diabis ou de tout autre footballeur sur le terrain est une perte tragique qui rappelle à tous l’importance de la sécurité et de la santé des athlètes, tout en encourageant une réflexion sur les mesures de prévention pour éviter de tels drames à l’avenir. Elle également peut amener à des hommages particuliers, comme des moments de silence ou des commémorations, pour honorer la mémoire de l’athlète.

Diabis va rejoindre les coachs, Samy, Carlos, Lambert tous de l’Académie.

 

DESIRE THEA

POUVOIRS MAGAZINE

OPINIONS

DU MEME SUJET

15 juin: Gouaméné fête une vie d’arrêts décisifs

Il a gardé les buts comme on garde un secret. Aujourd’hui, c’est

15 avril: les académiciens en larmes

Un an déjà que Diabis s’est effondré sur un terrain, emporté par