Le Chef de l’Etat brésilien, Luiz Inàcio Lula da Silva, priorisant l’image de sa nation, s’en est pris à l’ancienne star du football condamné en Italie pour le viol d’une jeune dame albanaise.
Un tribunal brésilien doit décider de l’exécution du mandat d’arrêt et de l’application de la peine dans l’attente d’une éventuelle contestation de la part de Robinho.
De quoi s’agit-il?
Rappel des faits.
En 2009, en Angleterre en 2009, il avait été soupçonné d’avoir violé une femme dans une boîte de nuit de Leeds. 4 ans plus tard, en janvier 2013, à l’époque où Robinho jouait à l’AC Milan, cinq de ses amis et lui auraient enivrée une jeune femme albanaise de 22 ans pour ensuite abuser d’elle par des rapports sexuels multiples et consécutifs.
Condamné à une peine de neuf ans de prison, cette peine avait été confirmée en appel en décembre 2020. Robinho avait déjà été brièvement arrêté.
Et ce sont au total, quinze magistrats italiens qui ont estimé que les accusations ont été amplement prouvées.
La Constitution du Brésil pays d’origine de l’inculpé interdisant l’extradition de ses ressortissants, le chef de l’Etat brésilien lui-même, dans le but de sauver l’image de son pays s’est impliqué.
Luiz Inácio Lula da Silva a défendu l’idée que l’ancien footballeur Robinho purge au Brésil la peine qui lui a été infligée en Italie pour le viol d’une jeune femme albanaise.
“un jeune homme riche et célèbre, qui commet un viol, et collectivement, pense qu’il n’a pas commis de crime, parce qu’il était ivre ? Honte à vous. Le viol est un crime impardonnable (…) Robinho a déjà été condamné en Italie, et il était censé purger une peine ici, maintenant il va être jugé ce mois-ci, et j’espère qu’il paiera le prix de son irresponsabilité. Robinho a eu plus de chance que 99% des jeunes Brésiliens, il a gagné beaucoup d’argent et est devenu très célèbre. Il n’avait pas besoin de faire ça“, a déclaré le Président du Brésil.
DESIRE THEA
POUVOIRS MAGAZINE
