Plus de 1 500 sacs de cacao estimés à 100 tonnes saisis dans un port sec dans la commune de Sipilou
À l’initiative de la centrale syndicale agricole, une rencontre a été organisée pour explication et compréhension de ce trafic
les populations et producteurs de Gbangompleu, village frontalier de la Guinée Conakry, dans la commune de Sipilou, ont été instruits sur les méfaits du trafic du cacao vers les pays voisins. C’était le 2 février 2024, sous l’égide de la chefferie traditionnelle.
Au cours de cette rencontre, le président de la centrale syndicale agricole, Seydou Kiebré, a été précis:
« Le choix de votre village n’est pas fortuit. Nous savons que tout le produit qui va vers la Guinée transite ici, à travers un port sec. Nous sommes venus vous dire d’arrêter de vendre votre cacao au pays voisin, car cela fait perdre de l’argent à l’État de Côte d’Ivoire. Vous devez combattre ce phénomène »

Concernant les doléances des villageois, entre autres la construction de salles de classe, l’entretien des routes et l’accès à l’eau potable, il a fait savoir qu’elles peuvent être prises en compte, à condition que les populations vendent leur cacao en Côte d’Ivoire.
C’est en effet le bénéfice de la vente du cacao en Côte d’Ivoire qui permet à l’État de construire des infrastructures telles que les écoles, les routes, les pompes hydrauliques.
JM AHOUSSY
POUVOIRS MAGAZINE