Le sélectionneur de l’équipe de France féminine souhaitait répondre favorablement aux avances des dirigeants ivoiriens. Mais la fédération française a refusé.
« J’aurais adoré mais le destin en a choisi autrement. » a dit Renard flatté et séduit par la proposition de la Fif qui l’a invité à dépanner la Côte d’Ivoire en vue du 8e de finale de la Coupe d’Afrique des Nations. L’idée, surprenante et inattendue, au point d’être du jamais-vu dans l’histoire du football hexagonal, a fait réfléchir toutes les parties, avant que la fédération française.
Jean-Michel Aulas, qui s’occupe du développement du football féminin, s’est opposé à ce choix.
Le feuilleton n’aura pas duré longtemps. Et Renard qui était la cible de la Côte d’Ivoire, pays qu’il connaît bien pour y avoir remporté la Coupe d’Afrique des Nations en 2015, ne rejoindra pas les Éléphants pour la fin de la CAN. Idriss Diallo la tête de la fédération, a voulu faire diversion.
En jouissant de changer d’entraineur, le Président donne l’impression que c’est l’entraîneur le problème.
Mais que pouvait faire Renard en 4 jours? Dans 1 sport collectif? Comment peut-on le solliciter après avoir nommé Faé, Guy Demel, Alain Gouamené? N’est-ce pas une façon de faire ressurgir nos vieux démons. 1 européen vaut mieux que 3 locaux. Une compétence blanche vaudrait 3 noires. C’est un peu plus que laid et honteux.
Sous contrat jusqu’en août 2024 avec les Bleues, poste qu’il quittera après les JO Hervé Renard a laissé ce jeudi les fédérations échanger entre elles. Sans qu’aucun accord ne débouche sur une issue favorable. L’ancien sélectionneur de l’Arabie saoudite, du Maroc ou encore de la Zambie a accepté en début de soirée, sans broncher, la décision de la FFF, qui avait le dernier mot dans ce dossier. Lundi soir, la Côte d’Ivoire défiera le Sénégal en 8e de finale de la CAN. Ce sera sans Hervé Renard qui à la réalité avec cette opération vient de faire monter les enchères. C’est une stratégie qui permet de lui trouver un point de chute onéreux. Renard touchera plus de 65 millions montant que touchait Gasset, le 3e entraineur le plus cher du tournoi.
DESIRE THEA
POUVOIRS MAGAZINE