A 50 ans, Kané Mahoula a atteint l’âge de la maturation, de la maturité et il est difficile de le contester, il fait partie des meilleurs sur la place
Quand on est acteur, il arrive un moment où aucune programmation cinématographique ne se fait sans qu’on ne vous sollicite. L’Ivoirien Kané Mahoula est arrivé à ce stade et répond à tous les castings. En qualité de bandit comme de héros. On le voit flic ET/OU voyou effectivement. Sans que cela ne perturbe le téléspectateur, ni la direction d’acteurs.
Le fait est que Mahoula plait parce qu’il est d’abord agréable comme personne, puis comme personnage. Il est par exemple patriote sans être chauvin, ni nationaliste. Les femmes l’aiment. L’alcool, la cigarette, la drogue? Pas du tout et il le leur rend bien. L’acteur est prêt à tout. Jouer nu si cela s’impose. « Ecoutez pourquoi voulez-vous que je ne joue pas nu quand j’interprète Tarzan par exemple.? Je veux jouer nu, ça ne me gêne pas. Alors pas du tout. Et je sais qu’un jour je vais jouer nu« .
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Le succès de Kané Mahoula à 50 ans est tributaire de sa passion, de sa persévérance, de ses compétences artistiques et de sa capacité à s’adapter aux changements de l’industrie. Il continue à prospérer et à réussir à ce bel âge apportant une contribution significative à l’art cinématographique ivoirien et africain.
Que ce soit avec Marie Louise Asseu, Jacques Tra bi, Alex Ogou, Arantès de Bonalli, il a toujours été d’un commerce agréable pour être né dans une famille de polygame où la fraternité se prouve à tout bout de champ.
Il a acquis de l’expérience et accumulé une vaste compréhension approfondie du métier, ce qui enrichit ses performances dans « Cacao », » Sans regret ». Il a atteint son plein épanouissement artistique et les affres que nous avons traversé lors de nos errances politiques se reflètent dans ses performances, ajoutant une profondeur et une authenticité supplémentaire.
Pur produit du géant SidikiBa Kaba, Mahoula transmet à son tour ce savoir à de nombreux jeunes acteurs ivoiriens. Son désir de voir évoluer positivement les métiers du cinéma, son souhait le plus ardent est que le gouvernement professionnalise ce qu’il a déjà commencé.
HARON LESLIE
POUVOIRS MAGAZINE
