Interview exclusive: l’écrivain Paul Loup Sulitzer, plus jeune Pdg d’Europe à 20 ans de passage à Abidjan

3 ans

Akwaba

Merci beaucoup.

Vous n’êtes pas à votre première visite en Côte d’Ivoire…

Je suis venu effectivement il y a très longtemps en Côte d’ivoire à l’époque du président Bédié, avec M. Chirac. Je compte beaucoup d’amis dans ce pays.

Vous avez deux casquettes. Est-ce l’écrivain ou l’homme d’affaires qui est à Abidjan pour un bref séjour?

Je suis venu avec une délégation qui comprend M. samy Fayer, propriétaire de deux usines au Québec, spécialisées dans la métallurgie dont l’Atelier Ferland. Ces hommes d’affaires ont l’intention de s’installer en Côte d’ivoire, pour le suivi, la formation qu’ils ont déjà réussis en Amérique du nord. ils peuvent donc être très utiles dans un pays en pleine construction. nous avons déjà été reçus par le vice-président de la Chambre de commerce d’Abidjan, M. Nicolas Djibo, par la direction de la sotra, et continuons d’honorer les rendez-vous. il s’agit là du volet business.

Croyez-vous en ce pays?
Beaucoup. Et je pense que le président Ouattara est en train de réussir, parce qu’il est banquier. il est instruit du fonctionnement international, il est moderne. il a du vécu et une grande vision pour son pays. C’est un pays en chantier qui a besoin de se construire avec les ivoiriens eux-mêmes, par leur formation qui facilitera leur inclusion dans la construction de leur pays. L’économie est là, il faut juste la stimuler.

Qu’en est-il du volet personnel?
La partie personnelle est que j’ai des amitiés anciennes avec le président Konan Bédié, sa famille et de nombreuses autres personnes. Mais vous vous en doutez, mon regard d’écrivain ne me quitte jamais et la Côte d’ivoire, sans aucun doute, fera partie de mon prochain roman.

Tout comme vos voyages en Asie ont servi de sève nourricière à «L’empire du nénuphar»,

Exactement, vous avez tout à fait raison. Comme la Chine avec son commerce et son industrie et le mode d’emploi de réussite dans ce pays ont été traités dans L’empire du nénuphar avec comme héros Franz Cimballi.

Qu’est-ce qui explique que vous reconduisiez, 32 ans plus tard, ce héros déjà présent dans «Money», votre premier roman paru en 1980 justement?

A quoi ça sert d’inventer un autre personnage ? alors que mon héros est encore plus moderne aujourd’hui qu’il ne l’était à l’époque. C’est un héros tiers mondialiste qui milite en faveur de la croissance des pays en voie de développement. En outre, il possède toutes les qualités pour s’adapter au monde de 2011, 2012, 2013. il s’adapte à la Côte d’ivoire, à l’inde, au Brésil, à tous les pays. Je ne vois pas pourquoi j’aurais été chercher très loin un personnage que j’avais sous la main. Le fameux Franz Cimballi séjournera donc en Côte d’Ivoire… oui. Je peux le dire.

Il vous suit finalement
Ce personnage, c’est moi. Il a vécu les mêmes aventures que moi-même. dans mon premier livre, il est très proche de moi et après, c’est mon frère jumeau. C’est un artiste comme moi et c’est aussi un homme d’affaires, l’homme de la construction aux Etats-Unis, des aventures en Chine, et bientôt de je ne sais quoi en Côte d’ivoire. C’est un peu le parcours que j’ai suivi quand j’avais, moi, 20, 30 ans.

Comment avez-vous fait pour devenir Pdg à cet âge-là, à 21 ans et riche en vendant des gadgets en France.

Je crois sincèrement que c’est l’occasion qui fait le larron. J’ai lancé des affaires dans mon pays et ceux qui traitaient avec la France en avaient besoin. Ça m’a propulsé comme homme d’affaires à l’âge de 17 ans. Ce qui était très loin d’être banal en France. C’est ainsi que j’ai été le plus jeune Pdg de France et même d’Europe.

……A suivre

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