Démarrée depuis le 11 mars, c’est demain que s’achève la 7e édition du Djéguélé festival international. “Culture et développement local” en est le thème et les festivaliers répartis entre le stade municipal, le centre culturel et le siège du festival sont vraiment satisfaits de ces retrouvailles qui font la part belle aux instruments traditionnels. la flûte pastorale, le Djembé et le balafon.
Ce dernier est fabriqué à Boundiali dans la région de la Bagoué. Aussi les habitants, habitués à cet instrument étaient-ils surpris de le percevoir sous un autre jour avec le groupe Yakomin composé de professeurs de musique à l’Insaac.
Le Balafon utilisé, loin de sa zone de confort comme instrument lyrique et harmonique dans des classiques jazz ou pour revisiter les hits ivoiriens dignes d’intérêt.
Mais cette autre utilisation n’a pas éclipsé le jeu des balafongistes traditionnels, le concours de danse sur balafon, le concours de miss dénommé Yawôlô, les master class. Pour rappel, depuis 2012, le balafon a été inscrit au patrimoine immatériel de l’Unesco et le commissaire général du festival, Koné Dodo, par ailleurs directeur du Palais de la culture entend favoriser davantage la culture du bois de vêne qui sert à la fabrication du balafon afin de faciliter l’approvisionnement en matière première pour les concepteurs du balafon, et de sa transmission à travers les âges.
Pouvoirs Magazine