Après son exercice de négrification de Coltrane les 3 et 4 mars devant le public qu’il a (con)vaincu lors du 20e numéro d’Ivoire Jazz night, le saxophoniste jette un regard ce moment Abijazzien.
La pression est tombée, êtes-vous satisfait?
Un musicien de Jazz n’est jamais satisfait de sa prestation, j’estime que j’aurais pu mieux.
Vraiment? C’était audacieux la Kora dans du Coltrane; non?
J’avais décidé de jouer une partie des titres de Coltrane sur des rythmes africains. Et la Kora avec sa sonorité manding nous a beaucoup apporté, elle a été d’une immense contribution. Et le public a énormément réagi, vraiment apprécié son incorporation dans les harmonies jazz.
Quel enseignement tirez-vous après cette immersion en Coltrane?
Le jazzman africain se doit de mettre en valeur la rythmique et les sonorités africaines sur des harmonies enrichies telles que le jazz, il pourra plus facilement amener le public africain vers une musique non systématiquement dansante
Pouvoirs Magazine