Installé à Dubaï où il aurait acquis une maison, vivant richement comme bon nombre de barons de la drogue réfugiés aux Emirats Arabes Unis, Karim Harrat qui a commencé par de petits délits avait été arrêté le 14 novembre 2021, à l’aéroport de Casablanca sur la base d’un mandat européen, suite à son implication dans 7 morts.
La France ayant porté plainte, le Marseillais Karim Harrat, 34 ans, a été remis récemment aux autorités françaises.
Le débat nous interpelle à plus d’un titre, sur la double nationalité dans un pays où nous entretenons à la fois des liens de fraternité et des animosités avec nos voisins du Mali, du Burkina…
Doit-on autoriser la justice malienne à venir chercher et inculper tous ces politiques maliens ayant la nationalité ivoirienne mais farouchement opposés au régime Goita? Que deviennent ces footballeurs ivoiriens d’origine mais jouant pour le drapeau Mali? Comment régler la question par exemple de l’Ivoirien Soro Guillaume, de l’Ivoiro-Franco-Camerounais Nyamsi Franklin et de tous leurs alliés bi nationaux trouvant refuge au Mali et favorables aux agissements de la junte?
L’administration malienne doit -elle les livrer à la justice ivoirienne en cas de plainte? Mohamed Sidi Kagnassé, le prince du coton ivoirien intime d’Hamed Bakayoko, de Gon Coulibaly, a par exemple été ministre plénipotentiaire du malien IBK.
Comment ça se gère? Est-ce un cas de coopération? sommes nous dans du droit? Est-ce de la science politique? On voudra bien se rappeler du cas, au plus fort de la crise identitaire nationaliste, Youssouf Fofana assassin d’Ilan Halimi, venu se réfugier à Abidjan mais que le 43e Bima réquisitionné, un avion affrété et la Côte d’Ivoire ont rendu à la France.
Pouvoirs Magazine