Le conte stimule l’imaginaire de l’enfant. Il nourrit ses représentations. Il alimente ses angoisses et ses peurs afin que l’enfant soit soulagé de ce qui est mauvais pour lui. Toute une méthode pédagogique.
Et chez nous en Afrique, autant le conte fait traverser des émotions ( la peur , le rire), autant il est utiliser pour transmettre des connaissances, une éducation, des valeurs . Le conte est reconnu comme une richesse culturelle inestimable en Afrique, et c’est pourquoi il se transmet de générations en génération. Ce postulat est à la base de l’œuvre de la conteuse professionnelle ivoirienne Flopy ( Florence Kouadio au civil). Depuis quelques années, Flopy a en effet initié un programme de formation en conte des tout-petits appelé Ivoire Graine de Conteurs. Le programme qui sera à sa 4ème edition la semaine du 30 janvier au 4 février est un concentré de formation, d’œuvre sociale et de spectacles.
Ainsi, la formation sera animée cette année par la conteuse française Chloé Gabrielli. C’est une chance pour Flopy d’avoir la conteuse basée à Lyon et spécialisée dans l’animation d’atelier de conte pour adultes et enfants, grâce à l’aide de l’Institut Français. Chloé animera donc un atelier les 30 et 31 janvier un atelier à destination des conteurs professionnels ivoiriens ou amateurs, des bibliothécaires, des maîtresses d’écoles à l’espace Mimy Joli de la cité Alabra ( Riviera 2 Cap Nord). Par ailleurs, le festival offrira d’autres formations avec des étudiants de l’Insaac par exemple, des spectacles dans des orphelinats et centres sociaux.
A la fin du programme, le 4 février, est attendu le spectacle de conte de 40 enfants d’écoles formés dans le cadre du projet « si mercredi m’était conté » de l’Institut Français ainsi que 10 autres issus de diverses couches sociales à Abidjan qui eux ont été formés à la fondation Amadou Hampâté Bâ durant un mois et demi.
Pouvoirs Magazine