La tchadienne a monté une association pour promouvoir la santé et l’hygiène menstruelle chez les jeunes filles et femmes dans son pays le Tchad
Mère de 4 enfants aujourd’hui, et basée en Suisse, tout n’a pas toujours été rose pour elle. Tchadienne, elle a commencé par travailler avec son Mari Taha dans l’hôtellerie notamment au sein du groupe Accor, au Cameroun, au Sénégal, en Côte d’Ivoire, en France.
Mais ce qu’elle a toujours voulu faire c’était cesser de faire couler cette douleur de voir les petites filles africaines ne pas aller à l’école parce qu’elle n’avait pas de quoi se protéger des menstrues.
Ni serviette jetable, ni argent, ni donc dignité. A force de frapper aux portes, des bonnes volontés l’ont accompagnée et aujourd’hui Hadjenana Mahamat produit des serviettes lavables qui connaissent un franc succès. Elle les fait confectionner, coudre sur place au Tchad et s’est attaché les services d’une formatrice pour la sensibilisation. Aujourd’hui dans les établissements, elle ose avec son Ong Sawa (Ensemble) aborder le problème des règles avec le soutien du ministre de l’éducation nationale.
« Parler de règles n’est plus un tabou. La parole est libérée »
Pouvoirs Magazine