La Cedeao avait fait pression sur la junte qui avait pris le pouvoir par la force en aout 2020, pour qu’elle le rende dans la célérité aux civils.
2 ans plus tard, c’est un vrai volte-face. L’ancien président nigérian Goodluck Jonathann intercesseur, négociateur pour le compte de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), se félicite des avancées sans pour autant que les Maliens n’aient changé d’un seul iota leurs positions au contraire raffermies, notamment dans la crise des 46 soldats ivoiriens.
Tout porte à croire que la Cedeao n’a pas d’alternative, ni de moyens discursifs et se doit de procéder par des déclarations attendrissantes. L’heure est aux négociations souterraines.
C’est en tout cas ce que laisse transparaitre la posture de Goodluck Jonathan qui était ce 29 novembre à Bamako, en amont d’un sommet des dirigeants de la sous-région qui doit avoir lieu le 4 décembre, à Abuja.
Pouvoirs Magazine