Cela ne fait plus l’ombre d’un doute, le premier ministre a besoin d’être vu.
Si lors de la cérémonie d’ouverture de la 21 ème édition du Concours d’agrégation des sciences de la santé du CAMES à Sofitel Hôtel Ivoire, il a été décoré dans l’Ordre international des palmes académiques du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) pour sa haute contribution au développement du secteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et que cette distinction mérite d’être très médiatisée (et encore), pour le reste, Patrick Achi semble à la recherche de visibilité.
On ne le voit que pour les lancements, les poses de premières pierres, les inaugurations d’édifices. On l’aura aussi vu en train de manger du Garba et de se faire filmer par des télés qui se trouvaient là par hasard. Comme s’il recherchait de la sympathie, de la popularité. On l’a vu aussi vanter les mérites du redoublement si ce n’est de l’échec.
Il a affirmé avoir redoublé le Cp1 et le Cp2, un tantinet fier. C’est à réclamer la nullité scolaire, tout comme Gbagbo, pour donner dans le populisme semblait fier d’être un enfant de pauvre. « Si moi (le cancre ou le pauvre) j’ai pu réussir pourquoi pas vous. » C’est du clientélisme, de la cour auprès du bas peuple.
ça pourrait fonctionner. Mais ce narratif communicationnel traduit bien une perte de vitesse, un manque d’occupation sur les dossiers sérieux, sensibles et chauds du pays qui visiblement lui ont été retirés pour être confiés aux bons soins d’autres compétences.
Pouvoirs Magazine