« La date de 19 septembre me renvoie, avec beaucoup de blessures au cœur, à la tentative de coup d’Etat dans notre pays. Je pense à tous ceux qui y ont cru naïvement, tous ceux qui se battaient pour la justice. Je pense à tous les morts qu’il y a eus. Ça me donne beaucoup d’émotion quand j’y pense.
Et je me dis tout ça pour ça ! Tout ça pour en arriver à la situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui. J’aurais pu mourir à plusieurs reprises au sein des forces nouvelles. Ce n’est pas facile pour une femme de s’engager en politique dans un endroit où il y a des armes. J’ai des regrets. Si c’était à refaire avec tout ce que je sais aujourd’hui, je ne me serais même pas engagée aux côtés de monsieur Ouattara. Parce que ce monsieur, il n’en vaut même pas la peine. Je le dis non pas parce que je suis blessée mais je le dis avec beaucoup de dignité, de respect pour mon peuple.
Il y a eu trop de morts. Tous ces gens qui sont morts ne méritaient pas de mourir pour lui. » dixit la ministre de la communication de 2012 à 2017
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