Tiburce KOFFI répond à Jc Djerekê

2 ans

LETTRE OUVERTE À M. JEAN-Claude DJÊRÊKÊ

(En réponse à ses injures proférées contre ma personne).

                **

Monsieur  Djêrêkê, je me sens, cette fois-ci, obligé de vous adresser une réponse. Je suis fatigué de vos insolences régulières (trop régulières) à mon encontre, sur les réseaux. Et toujours la même rengaine, les mêmes inélégances, les mêmes injures : “Tk, un homme qui vit dans la misère ; Tk, un mendiant, ” Tk un homme qui a faim”.. Tk un inconstant”, etc. Mais à la fin, pour qui vous prenez-vous ? D’où tenez-vous la légitimité de toujours me couvrir d’injures ?

N’êtes-vous pas capable d’exprimer vos désaccords avec moi sans m’insulter ? Suis-je obligé de voir le monde tel que vous le percevez ? Suis-je obligé de penser comme vous ? De quelle sainteté vous réclamez-vous pour vous donner tant de largesse et de légèretés à insulter un homme qui ne vous connaît pas, que vous ne connaissez pas, et qui n’a jamais tenu de propos offensant vous concernant ? Quel est votre problème ? Posez-le en des termes civilisés et nous allons en débattre clairement… dans l’élégance intellectuelle et la courtoisie. Est-ce trop vous demander que d’attendre de vous courtoisie, bonne tenue langagière et respect du droit à la différence ?

Vous dites souvent de moi que je vis dans la misère ! Vous êtes vraiment drôle, monsieur. Drôle. M. Djerekê, le coût d’une seule de mes guitares (j’en ai 14 maintenant – et de haut de gamme, svp) est plus élevé que votre salaire ! J’ai résidence aux Usa où vit toute ma famille  (épouse, enfants)… Je ne parle pas de HLM, mais de résidence, Monsieur. Et j’y suis en ce moment pour mes..  vacances d’hiver au milieu des miens : mon épouse, mes enfants et petits-enfants ; et je jouis paisiblement de mes biens car… oui, j’en ai. Résultats de plus de 30 années de travail, et acquis avec mon épouse et le soutien de nos enfants. Nous ne voyageons pas dans le même wagon, M. Djerekê, et nous ne sommes pas issus de la même couche sociale. Du respect, voyons, Monsieur ! Où me connaissez-vous pour écrire avec autant de misérabilisme intellectuel que j’ai faim… je suis dans la misère ! Mais ça ne va pas chez vous, non ? Et quand bien même je serais matériellement démuni, en quoi ceci est-il une marque d’indigniité et d’infirmité ?… Quel est finalement votre problème avec ma personne ?…

Oui, j’ai rué dans les brancards contre le pouvoir actuel, de 2014 à 2017. Parce que nous étions “en palabres”… comme on dit. Et tous les Ivoiriens en savent la raison : mon limogeage pour avoir publié un livre intitulé “NON À L’APPEL DE DAOUKRO”. Ce fut l’objet d’une grosse querelle entre le pouvoir et moi. Mais nous nous sommes reconciliés depuis juillet 2017, à Paris, à l’issue d’une audience à moi accordée par le chef de l’État. Et je l’ai dit publiquement. Je n’ai rien caché de cette affaire aux Ivoiriens…

[SOYEZ MESURÉS]

  1. Djerekê, on se réconcilie pour être ensemble et non pour continuer de guerroyer – cela me paraît simple et logique. Et c’est ce que j’ai fait. M. Laurent Gbagbo le plus redoutable adversaire (sinon même l’ennemi) de M. Outtara ne s’est-il pas réconcilié avec lui ? Des ex-ministres de M. Gbagbo ne collaborent-ils pas avec M. Ouattara ? Où sont passés tous ces journalistes de Frat Mat des années 2000-2011 qui chantaient proses militantes et contemplatives au président Gbagbo ? Ils sont tous là-bas… chez M. Ouattara ! Et MM Ouattara et Gbagbo sont en passe de (re) devenir des amis ! Ceci ne vous interpelle pas ? Et ce sont les choix de Tiburce Koffi qui vous heurtent ? N’importe quoi !…
  2. Djêrêkê, n’ai-je pas, ouvertement, mené campagne pour le candidat Ouattara, de 2010 à 2011 ? OUI. Donc, depuis 2010, M. Ouattra faisait partie de mes options ; lui et Charles Konan Banny. Mais M. Banny est décédé. Le destin ne m’offre plus qu’une seule voie si je veux m’engager résolument en politique. Je suis à présent à la retraite ; ce qui me laisse le temps de me consacrer outre mes passions classiques (art et littérature), à la politique. Oui, je veux vraiment et à présent entrer en politique ; non plus comme intellectuel en dilettante, mais en militant possédant une carte de parti. Oh ! Un parti de gauche aurait fait l’affaire ; mais existe t-il encore une gauche en Côte d’Ivoire où la gauche a fait montre de tant de gaucheries désolantes ? Bref, ceci est une autre histoire…

Oui, M. Djêrêkê, j’ai opté pour un soutien ferme et sans équivoque au président Ouattara. Et j’ai exposé clairement les raisons de ce choix :

–  Fondateur du Mouvement pour le Néo-Houphouétisme (MNH) créé en juillet 2007, je partage avec M. OUATTARA les valeurs de l’houphouétisme.

– Je soutiens ses choix de développement infrastructurels

– J’admire sa prestance, ses qualités de bosseur, de chef d’État sérieux, son élégance dans le langage et ses tenues vestimentaires.

Ce Monsieur force le RESPECT…

– J’aime sa rigueur (j’ai eu l’occasion de constater que c’est un homme rigoureux), ses intransigeances sur la discipline, son inflexibilité sur les questions relatives à la Sécurité du pays…

– “Dictateur”… dit-on de lui. Et je le reconnais. Mais… oui, M. Djêrêkê, je suis pour la dictature… comme mode de gouvernance pour diriger les Noirs africains. Je ne crois plus à la démocratie (cet insidieux éloge du désordre) comme solution au sous (ou au mal) développement africain. Je publierai d’ailleurs sous peu un court traité de gouvernance où je fais “l’éloge de la dictature.”…

À l’image d’Houphouët-Boigny, le président Ouattara pratique la “dictature productive” (un concept du regretté Aimé Apia). Mes modèles de dirigeant furent Castro, Sankara, Houphouët-Boigny… et l’actuel Président Nord-Coréen ! Ajoutez-y Alassane Ouattara. Et j’admire aussi Poutine ! Oui, oui. Vous voyez comme horribles et effroyables, sont mes perversités et folies idéologiques !

Je n’ai jamais épousé la cause d’un leader pour son pognon. Autrement, je n’aurais pas “suivi” Zadi Zaourou et Laurent Gbagbo. Je vous rappelle que, Conseiller du Président Gbagbo, j’ai démissionné de son cabinet au moment où il était en pleine gloire – juste après la guerre des Sukkhois. J’étais son ami. J’aurais pu m’enrichir sous son  règne, ou au moins me faire du fric et m’offrir des biens immobiliers comme la plupart des gens de son entourage l’ont fait. Je ne lui ai JAMAIS RIEN DEMANDÉ pour mes besoins personnels. Jamais RIEN… Idem avec Charles Konan Banny et M. Alassane Ouattara.

En conclusion : oui, j’ai choisi de participer activement à la RECONSTRUCTION et à la RENAISSANCE de mon pays aux côtés du président Ouattara et dans son parti le RHDP. C’est simple et clair. Où se trouve votre problème ? Après tout, il s’agit de ma vie et non de la vôtre… que vous ferez mieux de chercher à rendre propre plutôt que de vous entêter à vouloir gérer la mienne. Vous avez de la famille non ? Occupez-vous en plutôt que de passer votre temps à insulter sur les réseaux ceux qui ne pensent pas comme vous…

Vous dites que je milite au gré de mes intérêts. Drôle de réflexion ! Connaissez-vous au monde une seule personne qui milite dans un parti au gré des intérêts du voisin d’en face ? Ridicule. Vous dites des choses vraiment amusantes et désolantes… pour votre âge.

À vous lire, je me retrouve 45 ans en arrière, dans ma jeunesse scolaire et estudiantine ! Vous êtes vraiment amusant…

J’ai dit clairement aux Ivoiriens que je dépose les armes. Je n’ai plus 20 ans, ni 40 ou 50. J’en compte 67 ans. Le temps de la sagesse. L’âge où tout itinérant, après son “tour du Monde”, accepte de faire une pause – sans doute la dernière avant l’heure inéluctable…

Il y a un temps pour tout, Monsieur, surtout un temps pour l’arrêt des hostilités. Même Zorro se repose et dépose par moments l’épée ! Et j’ai le droit de ne plus vouloir batailler ; non point parce que j’ai faim (je suis TRÈS LOIN d’être un necessiteux), mais tout simplement parce que je ne peux plus me battre (je n’en ai plus l’énergie physique), et (suprême argument) je suis convaincu qu’à cette étape de l’histoire de mon pays, nous n’aurons pas chef d’État plus performant qu’Alassane Ouattara, pas même aussi productif que lui. Telles sont mes certitudes, monsieur l’insulteur public. Libre à vous de ne pas les partager. Mais vous n’êtes pas libre de me couvrir d’injures. C’est juste une question d’éducation.

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