Le peuple malien rêve déjà d’une première consécration, d’une équipe souvent mal chanceuses mais pleine de talent et conduite par Eric Sekou Chelles entraîneur quart-de-finaliste qui le Mali fait des merveilles, mais craint une seule chose
Qualifié avec 5 unités au compteur au terme du premier tour de cette CAN, le natif d’Abidjan ne veut pas lâcher la CAN, il a écarté le voisin burkinabé et file en quart affronter le pays organisateur aujourd’hui. Il a la possibilité de frapper un gros coup, en mettant à genoux le tombeur des champions en titre. Surtout qu’il connait bien Guy Demel l’entraineur adjoint qu’il a eu comme joueur. Et qu’il connait aussi Faé Emerse.
Mais il ne craint qu’une seule chose: “le match sera ouvert, beaucoup de maliens se sentent chez eux en Côte d’Ivoire et beaucoup d’Ivoiriens ont des parents maliens. Je suis moi même né ici à Abidjan. La seule chose que je crains est que le match ne soit gâché par une faute d’arbitrage.”
Il a aussi déclaré: “Je suis très heureux de pouvoir entraîner cette équipe. C’est une façon de donner à ce pays ce que je n’ai pas pu à un moment donné. J’avais dit que si on me donnait la chance de gagner quelque chose avec ce pays, je pourrais même arrêter d’entraîner.
C’est un match important parce que c’est une rencontre à élimination directe. Un match entre deux pays frères dans un stade symbolique, le stade de la paix. On sait très bien que ça sera difficile, mais nous, on viendra avec nos qualités et nos défauts, au même titre que la Côte d’Ivoire et après, on fera les comptes à la fin du match. »
Le Mali réalise jusqu’ici un parcours exemplaire à cette 34è édition de la Coupe d’Afrique des nations. Tombés dans le groupe E, les Aigles ont battu l’Afrique du Sud, avant de faire match nul contre la Tunisie et la Namibie. Qualifiés pour le second tour, les Maliens ont disposé du Burkina Faso en huitième de finale. De quoi satisfaire le sélectionneur Eric Chelle
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