Il avait prédit une faute d’arbitrage, à la fin des 1/4 de finale, il confirme que le Mali a été spolié.
La presse malienne lui reproche de n’avoir pas pensé à tuer le match, d’avoir fait un mauvais coaching en 2024, comme cela avait été le cas en 2019, toujours en 1/8e de finale, d’avoir manqué d’audace. L’entraîneur Eric Sékou Chelle lui estime qu’il a été victime de fautes d’arbitrage et aimerait qu’on lui explique la règle des fautes de mains et beaucoup d’autres choses qu’il ne comprend pas. “L’arbitre nous a bien aidés à nous écrouler. On a perdu pied dans les 5, 10 dernières minutes quand il siffle une faute litigieuse. C’est très difficile à encaisser. Par moment c’était un grand match. Au niveau de la qualité de jeu, il n’y a pas beaucoup d’équipes capables de faire ce qu’on fait. Pendant 75 minutes la Côte d’Ivoire n’existait pas, mais elle a eu la chance de nous gagner. Mais il faut que j’encaisse pour progresser. Certains vont être forts pour continuer”.
Le Mali attend une finale depuis 1972
Le pays attend depuis des années une victoire ou à défaut une finale de Can. Plus d’un demi-siècle. Le coach dit être déçu pour les Maliens, le public, les joueurs, la presse sportive malienne qui méritent mieux. Fils d’une malienne et d’un père français, le coach souffre de la souffrance du peuple en difficulté sur le plan sécuritaire, politique, financier et sportif. “Je ne vais pas rentrer chez moi, je vais aller à Bamako et discuter avec le ministère, la fédération.”
Il a tenté de défier les Éléphants sur leurs terres, qui sont aussi les siennes. À 46 ans, l’ex défenseur de VA et de Lens, et ex-coach de Boulogne, n’a su convaincre le public malien qu’il pouvait faire briller la sélection. Au point de l’emmener plus loin que jamais. Pour le peuple le jeu compte moins que le résultat.
DESIRE THEA
POUVOIRS MAGAZINE
