Hier, le stade Champroux a enregistré un énième scandale avec la tricherie lors de l’opposition Entente sportive d’Agboville et Abidjan City football club
La journée du championnat des clubs de D3 a opposé de clubs. L’un d’Agboville avec la majorité des joueurs domiciliés à Abidjan et l’autre d’Abidjan. Débuté à 15h, le match a connu de belles phases de jeu avec une domination franche des jeunes Abidjanais. La mi temps intervient sur le score de zéro but partout.
En deuxième mi-temps, parti sur le coté, l’ailier droit de l’entente sportive d’Agboville rebrousse chemin et tente un centre aérien qui finit sa course dans la cage du gardien de but d’Abidjan City.
Menés 1 à 0, les joueurs de City possèdent la maîtrise du ballon et égalise immédiatement. A 1 but partout, les joueurs d’Agboville subissent le match et vont visiblement encaisser un autre but.
L’arbitre intervient alors qui siffle et multiplie les erreurs de jugement. Le capitaine des Abidjanais, le jeune Coulibaly Lama se plaint et écope d’un premier carton jaune. Très peu de minutes plus tard, pour une faute qu’il n’a pas commise, il est averti, prend un deuxième carton jaune et conformément aux règles de jeu, est expulsé par un carton rouge.
Même à 10, les Abidjanais continuent de dominer les joueurs d’Agboville. L’arbitre visiblement insatisfait, offre à un joueur d’Agboville sur qui aucune faute n’a été commise à l’entrée de la surface de réparation, un pénalty bien trop généreux.
Deux minutes plus tard Ehouman Kpangui Arsène, siffle la fin du match, offrant ainsi la victoire à Agboville. Le public le siffle et ce sont les policiers venus à grand renfort de cargo qui l’exfiltrent, le protègent afin que les projectiles ne l’atteignent pas lancés par une foule choquée.
La police était visiblement prévenue du pire car les matchs de D3, nécessite 6 policiers généralement pour la sécurité. Pas deux cargos.
Les sanctions sévères pour les personnes reconnues coupables comme Ehouman Kpangui de corruption doivent être mises en place. Il faut essayer aussi d’assurer une rémunération adéquate pour les arbitres pour réduire leur vulnérabilité à la corruption. Les paiements irréguliers ou insuffisants peuvent inciter certains arbitres à accepter des pots-de-vin pour arrondir leurs revenus. Ehouman qui habite à Anyama (commune proche d’Abidjan, ce qui le prive d’une prime de transport) et qui ne touchera que 50000 f environ ou un peu plus est très vulnérable.
POUVOIRS MAGAZINE
