Coiffure: Cissé Ibrahim explique pourquoi le festival d’Abobo se déplace

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Soum Bill, Abou Galliet, Ramatoulaye sont quelques stars qui font le détour à Paris dans le salon de l’initiateur du festival de coiffure d’Abobo confirmant que la mayonnaise a pris et que cette 3e édition sera, elle aussi une réussite. Ou davantage. Cissé Ibrahim répond à nos questions.

Où en êtes-vous avec le festival Babershop dont c’est la 3e édition?
Nous sommes déjà au travail pour la troisième édition. Après mon bref séjour de 10 jours à Abidjan en Mai…
nous sommes revenus avec beaucoup d’espoir car au delà de l’aspect médiatique qui nous a un peu manqué lors des deux premières éditions, nous avons signé des partenariats avec des structures pour la troisième édition…
Nous pouvons alors dire que les choses avancent bien…
Avez-vous rencontré et obtenu la caution du maire d’Abobo qui soutient les initiatives privées des jeunes Abobolais?
Malheureusement nous n’avons pas encore rencontré madame la maire de la commune Kandia Camara. Cependant nous travaillons sur le dossier afin de lui présenter le projet…
Les deux premières éditions avaient eu lieu en juillet. Qu’est ce qui explique que nous passions au mois de décembre pour cette édition-ci.
Effectivement la date a changé car nous avons eu des difficultés avec la pluie les années précédentes au mois de juillet. D’autre part, nous avons voulu aussi  nous laisser contaminer par la ferveur de la CAN qui se fera sentir dès décembre. Nous nous sommes dit à raison j’ose espérer que le mois de Décembre semblait approprié pour accueillir la troisième édition…
Vous intervenez de plus en plus sur les réseaux sociaux où faites des directs. Peut- on savoir pourquoi?
(Rires) Avec la montée du festival, nous avons ressenti et éprouvé le besoin de garder le contact avec notre public d’ici et celui d’ailleurs afin de continuer la sensibilisation et éveiller les consciences de nos jeunes qui rêvent d’immigrés en Europe…C’est un peu ça le but de nos lives. Je voudrais profiter pour remercier cette communauté qui me suit et remercier aussi mon ami et frère interlocuteur Djoudjou, Ismael avec qui j’anime cet échange autour de thèmes intéressants et délicats à la fois.
Pourquoi délicats?
Parce qu’on n’est pas toujours compris. Des fois si on est compris et encouragé mais à certains moments d’autres peuvent décrocher ou mal interpréter ce qui se dit. L’immigration, la pauvreté, sont des sujets pas faciles à traiter et c’est l’écrivain Sénèque qui disait : “ce n’est pas parce que les choses sont difficiles qu’on n’ose pas mais c’est parce qu’on n’ose pas que les choses sont difficiles
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