Une bataille se fait rude pour le poste de gardien de but titulaire et entrant au sein de l’équipe nationale ivoirienne.
Tout se passe comme si on avait du mal à désigner le gardien numéro 1 des Eléphants. Au moment où se fait une communication pour imposer Gbohouo Sylvain qui revient de suspension, Fofana Yahia, titulaire en Europe semble séduire une frange de l’encadrement technique et Folly Ayayi, auréolé d’un bon Chan a tapé dans l’œil de beaucoup.
Cependant Badra Ali aux yeux et aux dires de Georges Kouadio, ancien gardien de but et ancien sélectionneur national et donc bien placé pour juger, est celui sur qui il faut miser.
Il est l’élu de GEORGES KOUADIO
” Badra Ali est doté d’une somme expérience. Il a été pendant longtemps remplaçant en sélection et affiche des atouts aujourd’hui pour conduire l’équipe. Il pratique également un bon jeu de pieds et a de bonnes relances, c’est fondamental dans le football moderne. Il a un atout sur le plan technique. Il joue régulièrement et a déjà commis des erreurs qu’il ne répètera plus. Il n’est pas immense ni très grand mais joue bien sur la ligne. Il ne faut pas voir seulement la taille”
L’encadreur ne se trompe pas car ni Alain Gouaméné (1,82 m) ni Copa Barry (1,80 m) vainqueur respectivement de la Can 1993 et de la Can 2015, n’étaient des géants. Mieux, ils avaient la taille de Badra Ali 1,81m qui a tout de même connu sa première sélection en 2009 contre le Cameroun.
La lecture du jeu de Badra qui comprend vite anticipe les actions de l’adversaire et lit les trajectoires des tirs sont des compétences cruciales auxquelles on peut ajouter son courage, se résilience devant l’injustice, sa concentration, son excellente condition physique pour pouvoir effectuer des sauts, des plongeons et des déplacements rapides tout au long du match, son hygiène de vie.
L’ancien académicien formé par Jean-Marc Guillou a subi la même formation que Copa Barry et appartient à la troisième promotion, dénommée Puskas du nom du célèbre gaucher.
POUVOIRS MAGAZINE
