Ange N’Dakpri au peuple de Ouattara

5 mois

Le commissaire général du Sila s’est adressé au peuple du Président Ouattara. Nous vous proposons son allocution

Mesdames, Messieurs,  Honorables invités, amis du livre.
Merci. Merci d’être nombreux ici venus faire fête au mot.
S’il est possible de faire fête au mot et ici, c’est grâce à ceux qui ont rendu possible d’accoucher de lui. De l’apprivoiser, de tisser un pacte avec lui, d’en faire plis qu’un ami…
Je souhaiterais donc, à cet instant qu’on ait une pensée pieuse pour ces soldats et orfèvres à la fois de la langue. Ceux qui nous ont précédés dans l’au-delà.
Je citerai en ayant conscience de ne pouvoir dresser une liste exhaustive :
En premier lieu celui qui a marqué son refus  pour que nos bibliothèques ne brûlent : le père de Wrangrin. Ahmadou Hampaté qui nous a quittés il y a de cela 33 ans. Jour pour jour, le 15 mai 1991.
J’évoquerai aussi Camara Nangala, Charles Nokan, Régina Yaou les auteurs à l’honneur célébrés de leur vivant.

Célébrés de leur vivant

A ces hommes de lettres je voudrais ajouter Béchir Ben Yahmed à qui hommage vibrant sera rendu ici au jeune Salon d’Abidjan. Salon qui se veut capitale et captal des lettres de notre jeune Afrique pour notre jeunesse africaine.
Je suis heureux que fête soit faite au mot ici dans l’immense parc des expositions.
Oui immense était la vision d’un homme qui l’a pensé et initié. Je voudrais qu’on ait une pensée pieuse pour un autre Amadou. Gon Coulibaly cette fois-ci  qui a vu grand.
Parce qu’il s’inscrivait dans la vision du Président Ouattara, quêteur d’excellence.
Mais pourquoi donc lorsque l’excellence, la qualité se donnent rendez-vous pour construire notre nation, le livre doit-il rester en marge de ce développement. Pourquoi le livre outil de croissance et de prospérité, doit-il voir petit quand tout autour invite à regarder loin. Et voir grand pour demain, pour nos enfants.
Alors nous avons opéré le choix risqué pour certains que je comprends pleinement, le choix d’investir l’immense parc des expositions . Parc que nous rêvons de rendre exigu l’an prochain.
Je rêve d’une communauté du livre grande en nombre et qualité. Ce rêve on le réalisera ensemble. Tous ensemble: éditeurs, écrivains, bouquinistes, lecteurs, imprimeurs, bénévoles âmes défenderesses du livre. Belle fête.
Je vous remercie
Ange Félix Ndakpri, commissaire général du Sila
POUVOIRS MAGAZINE

OPINIONS

DU MEME SUJET

2 octobre: N’Dakpri, l’ivre de son pays

Ce 2 octobre, dans l’écrin du temps, la rédaction de POUVOIRS MAGAZINE

Assassinat d’Agui: jeunesse, pouvoir et autorités judiciaires à l’approche de la Présidentielle 2025

L’assassinat tragique d’AGUI Mars Aubin Deagoué, étudiant et membre actif de la