Fin d’année: mollusques crustacés, gombo… éviter les complications alimentaires

10 mois

On y risque le plus souvent ce qu’on appelle une bonne « crise de foie ». Les grands repas partagés en famille, entre amis ou entre collègues à l’occasion des fêtes de fin d’année sont aussi les moments privilégiés pour ce que les spécialistes appellent des toxi-infections alimentaires.

Certaines personnes ont des allergies alimentaires graves, et les repas de masse peuvent augmenter le risque de contamination croisée. Des précautions spéciales doivent être prises pour éviter tout contact avec des allergènes spécifiques.

Les régimes alimentaires varient considérablement d’une personne à l’autre en raison de préférences, de choix alimentaires spécifiques (végétariens, végétaliens, etc.) ou de restrictions médicales ( pas de sucre pour la glycémie, pas sel). Les repas de masse peuvent ne pas prendre en compte ces diversités alimentaires: les crustacés, crabes crevettes qui sont délicats.

Culturellement en Afrique et même ailleurs rajouter un peu  de sel, ou se sucre ou d’huile n’est jamais grave: « J’en ai mis juste un peu » entend t-on souvent dire.

La préparation, le stockage et la manipulation de grandes quantités de nourriture peuvent présenter des défis en termes de sécurité alimentaire. Il existe un risque accru de contamination bactérienne si les normes d’hygiène ne sont pas correctement respectées. Nous ne sommes pas là et savons très rarement d’où viennent les plats comme le gombo qui tourne vite.

Il y a aussi qu’en périodes de pandémie Covid 19 ou de maladies transmissibles, Grippe, toux, rhume etc.. les rassemblements de masse peuvent poser un risque pour la santé publique. Les préoccupations liées à la propagation de maladies peuvent conduire à une méfiance accrue à l’égard des repas de groupe.

En Outre, l’organisation de repas de masse peut être logistiquement complexe, et cela peut parfois entraîner des erreurs ou des négligences dans la préparation des repas.

C’est vrai que le risque zéro n’existe pas mais un minimum de précaution, au moment de la préparation des repas, permet d’éviter que ces moments de convivialité ne se transforment en cauchemar surtout pour ces gourmands ou gourmets qui gouttent à tout ou qui estiment qu’on ne meurt qu’une fois.

HARON LELSIE

POUVOIRS MAGAZINE

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