Le corps mutilé à Aboisso: le suspect arrêté

2 semaines

La découverte macabre d’un corps sans vie derrière l’Institut national de formation des agents de santé d’Aboisso a bouleversé la ville.

Les enquêteurs, après plusieurs semaines d’investigation, ont finalement interpellé un suspect connu des services de police.

Le calme habituel d’Aboisso a été rompu début septembre par une découverte macabre derrière l’Institut national de formation sanitaire.
Le 2 septembre 2025, des étudiants ont aperçu un corps inanimé gisant dans une zone boisée attenante à l’établissement public.
Les forces de l’ordre, rapidement alertées, ont sécurisé le périmètre et interdit tout accès afin de préserver les premières traces visibles.


Le corps portait de profondes blessures à la tête, probablement infligées par une arme blanche selon les premiers éléments recueillis.
Un pantalon taché de sang, une casquette noire et des empreintes fuyantes ont été découverts à proximité immédiate du lieu.
Les enquêteurs ont aussitôt procédé à une série d’auditions auprès des riverains et du personnel de l’institut concerné.


Un témoin a signalé avoir vu un homme vêtu d’un pantalon gris quitter précipitamment la zone peu avant la découverte.


Les indices recueillis ont conduit les autorités à identifier un individu connu sous le pseudonyme inquiétant de « Djanawé ».
Ce dernier, déjà mentionné dans plusieurs dossiers de violence, a été interpellé le 14 octobre 2025 par la brigade locale.
La perquisition menée à son domicile a permis de saisir des machettes, couteaux, sacs à dos et vêtements ensanglantés.


Un boubou similaire à celui visible sur les images de vidéosurveillance a également été retrouvé dans ses affaires personnelles.
Malgré les preuves matérielles et les témoignages concordants, le suspect nie toute implication dans cette affaire tragique et dérangeante.
Les enquêteurs, convaincus de sa culpabilité, ont transmis le dossier complet au parquet pour poursuite de la procédure judiciaire.
La population d’Aboisso, encore sous le choc, réclame désormais vérité, justice et davantage de sécurité dans les zones périphériques.
L’affaire, désormais confiée à la justice, ravive le débat sur la criminalité croissante et la protection des espaces publics ivoiriens.

FATEM CAMARA

photo:dr

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